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Dossier de la Rédaction

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Une menace permanente

Malgré la signature de l’accord de paix d’Alger censé mettre fin aux violences, l’insécurité perdure au nord du Mali. Elle se traduit notamment, depuis une dizaine de jours, par la recrudescence des attaques contre les positions  de  l’armée et de la Mission de l’Organisation des Nations unies au Mali (MINUSMA).

Non seulement la partie septentrionale du pays est de nouveau ébranlée, mais également le centre subit des attaques. A l’image de l’embuscade terroriste de dimanche dernier dans laquelle cinq casques bleus ont été tués. Les casques bleus étaient en mission dans un secteur où des agriculteurs et des éleveurs se sont récemment affrontés. Sans aucun doute, l’accord de paix signé le 15 juin 2015 à Alger pour réconcilier le gouvernement malien et la rébellion touareg incarnée par la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) peine toujours à prendre ses marques. Dans le camp gouvernemental et celui de la rébellion, le malaise est si perceptible que la 9e réunion du comité de suivi de l’accord de paix qui devait s’ouvrir aujourd’hui à Bamako, la capitale malienne, a été reportée aux 2 et 3 juin prochain. De même, les délégations parties la semaine dernière à Alger pour relancer le processus de paix n’ont pas encore repris les négociations.

Il y a certainement lieu de relever que la CMA et la coalition des groupes armés pro-gouvernementaux ont appelé lundi dernier à Alger à «accélérer la mise en place d’une autorité de transition » au nord du Mali. Laquelle constitue l’un des points de l’accord de paix  et  de réconciliation signé entre le camp gouvernemental et la CMA pour enterrer la hache de guerre au nord du Mali. Dans les rangs de la rébellion, on est formel puisqu’on croit savoir qu’aucun des points inscrits dans l’accord de paix n’a été appliqué. Ce n’est pas du tout l’avis du gouvernement de Bamako qui s’est toujours montré disponible pour dialoguer et sauver le processus de paix face à des rebelles soucieux de faire prévaloir la logique des armes et peu favorables au redéploiement de l’administration et l’armée maliennes au nord du pays. Encore faut-il souligner que Bamako a dû bénéficier du soutien des groupes armés pro-gouvernementaux pour s’imposer aux  forces hostiles. Personne n’a donc intérêt à ce que la guerre perdure. C’est pour cette raison qu’il est important de débattre des principales causes entravant l’application des points essentiels de l’accord de paix  et de réconciliation d’Alger et d’y trouver des solutions consensuelles.

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