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Dossier de la Rédaction

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La 40 000e femme inscrite reçoit sa carte à Garoua-Boulaï

Le directeur général adjoint d’Elections Cameroon, Erik Essoussè a remis mardi dernier à Germaine Gbondo son précieux sésame.

 

Après Mundemba dans le Sud-Ouest et Kyé-Ossi dans le Sud où le 6 millionième inscrit et la 30 000e femme inscrite sur les listes électorales ont respectivement été célébrés, la caravane d’Elections Cameroon (ELECAM) a séjourné mardi dernier à Garoua-Boulaï à l’Est pour une cause similaire. Germaine Gbondo épouse Betare Ndoé, était l’attraction d’une cérémonie officielle organisée à la place des fêtes. Son mérite : elle est la 40 000e femme enrôlée sur les listes électorales sur toute l’étendue du territoire nationale dans le cadre de l’opération «Mois de mars, mois des femmes, mois d’accueil des femmes à ELECAM» organisée du 8 mars au 8 avril dernier. Ménagère dans cette localité frontalière à la République Centrafricaine, elle a reçu ce document des mains du directeur général adjoint d’ELECAM, qui présidait la cérémonie en présence d’un grand parterre de personnalités politiques, religieuses et traditionnelles de la localité. «Cette marque de confiance démontre à quel point avoir sa carte d’électeur procure un pouvoir de décision. Je ne peux qu’encourager les autres femmes à aller s’inscrire», jubile Mme Gbondo.

Tout en félicitant la récipiendaire, Erik Essoussè a tenu à rappeler aux nombreuses populations qui hésitent encore que l’inscription sur une liste électoral est un acte citoyen que doit accomplir chaque Camerounais ayant l’âge requis. «Autant vous devez aller vous inscrire sur les listes électorales, autant vous devez aller retirer votre carte et voter librement le candidat de votre choix le moment venu», a-t-il indiqué. Malgré un potentiel électoral de plus de 17 000 électeurs, Garoua-Boulaï reste confrontée à un ensemble d’écueils qui empêchent un enrôlement massif des électeurs. D’après Raymond Kpao, 1er adjoint au maire,  la fermeture de l’unique poste d’identification de la localité du fait de l’afflux massif de réfugiés centrafricains chassés par la guerre, constitue le principal handicap. Une mesure  prise, il y a deux ans, par les autorités pour sécuriser la nationalité camerounaise qui était alors bradée à vil prix par certains Camerounais. «Les nationaux doivent parcourir près de 250 km pour aller se faire établir une carte nationale d’identité à Bertoua. Ce qui n’est pas donné à tout le monde. Nous avons déjà recensé 3 000 jeunes en âge de voter, mais qui sont sans carte nationale d’identité», a-t-il regretté. L’édile de Garoua-Boulaï ajoute également que l’absence d’un matériel roulant adéquat ne permet non plus au personnel  d’ELECAM de se déployer aisément dans les zones reculées. 

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