La levée de corps du ministre, secrétaire général adjoint de la présidence de la République a eu lieu jeudi en présence de Ferdinand Ngoh Ngoh, représentant personnel du chef de l’Etat.
Emotion et recueillement jeudi en fin de matinée à la morgue de l’hôpital général de Yaoundé où avait lieu la levée de corps du ministre, secrétaire général adjoint de la présidence de la République, Peter Agbor Tabi. De nombreuses personnalités, dont le président du Sénat, Marcel Niat Njifenji, des membres du gouvernement, les dames du Cercle des amies du Cameroun (CERAC), les collègues enseignants du disparu, de nombreux étudiants et des membres de la famille. Au milieu de tout ce monde, le représentant personnel du chef de l’Etat, Ferdinand Ngoh Ngoh, ministre, secrétaire général de la présidence de la République dont l’arrivée sur les lieux a constitué l’élément déclencheur de cette cérémonie fort émouvante.
Comme à l’accueil de la dépouille il y a quelques jours, il y a eu une prière inter-religieuse. La demi dizaine d’orateurs de circonstance a tenu à prier pour le repos de l’âme de l’illustre disparu, mais surtout pour la famille éplorée par la disparition de cet homme multidimensionnel, décédé à Paris le 26 avril dernier. « Nous savons que la mort n’est pas la fin. Elle est juste la transition vers un monde nouveau… Seigneur, c’est de toi que nous venons et c’est vers toi que nous retournons… Que la mort soit pour lui, la porte ouverte sur la lumière… » a-t-on entendu des représentants des différentes confessions religieuses. Ceci avant que Ferdinand Ngoh Ngoh et les personnalités présentes aillent s’incliner sur le cercueil recouvert du drapeau vert-rouge et jaune posé, au milieu de nombreux bouquets de fleurs, dont celui du président de la République et de Mme Chantal Biya. La dépouille a quitté la morgue vers 13 h pour le campus de l’université de Yaoundé I. Peter Agbor Tabi sera inhumé demain dans son village à Ndekwai, près de Mamfé dans le département de la Manyu, région du Sud-Ouest, à l’issue des obsèques officielles décidées en son honneur par le chef de l’Etat.
