Opérateurs économiques et notables ont commencé a payé leur enregistrement en ligne depuis le 1er juin.
« Depuis ce matin, nous avons reçu trois actes de mutations immobilières dans notre application fiscale ». Le délégué régional des impôts pour le Centre, Ali Alhaji Abba indique que pour le moment, c’est le seul enregistrement opéré par un notaire depuis ce 1er juin, date à laquelle la télédéclaration des marchés publics et les mutations immobilières entre en vigueur. Au Centre des impôts sis dans les encablures du stade Omnisports, les responsables tiennent réunion sur réunion avec les agents préalablement formés sur le nouveau processus. Pendant que certains vont sur le terrain, spécialement vers les notaires afin de les sensibiliser sur le bien-fondé de cette réforme. Au Centre des impôts de Mvog-Ada, jusqu’à 14 heures mardi dernier, près de 410 contribuables avaient déjà opérés leur déclaration en ligne chez eux ou sur place au Centre des impôts. Toutes ces informations recueillies par les agents sont visibles à travers une plateforme composée d’ordinateurs et mise en place dans chaque centre d’impôts. Mais Constante Ndefru, inspecteur des régies financières, précise qu’une opération d’essai en ligne a quand-même débuté depuis le 23 mai dernier. Seulement pour la mi-journée de ce mardi, une cinquantaine s’est connectée via le site des impôts.
La plupart des contribuables avaient déjà l’information et ont profité de cet essai qui a duré une semaine. Sur les 410, elle indique notamment que 15 ont déposé le dossier complet le 31 mai. « On leur a délivré leur quittance aujourd’hui même », se réjouit-elle. Tout en indiquant que le délai de retrait de 48 heures imposé par le directeur général des impôts est respecté et le sera au quotidien. En dehors de la quinzaine, il y en a qui ont simplement ouvert leur compte. Ici au Centre des impôts de Mvog-Ada, on trouve une dizaine d’opérateurs économiques munis de leur dossier et cherchant à se faire aider. Des kiosques ont été installés afin d’assister ceux des contribuables qui n’arrivent pas à faire l’opération tout seul. « Nous les aidons avec nos machines et parfois à l’aide de leur téléphone portable », explique Constance Ndefru. D’après elle, cet appui n’est que temporaire, juste un mois, le temps qu’ils assimilent le procédé.
