Les élus de cette formation politique à l’Assemblée nationale y ont leurs installations depuis leur arrivée.

Quatrième étage de l’Assemblée nationale lundi en fin de matinée. Une porte coulissante en verre donne accès au groupe parlementaire du Social Democratic Front (SDF) à l’Assemblée nationale. Le visiteur est frappé par la propreté des lieux. Une moquette rouge impeccable sur le sol qui, si elle est d’installation récente, paraît également régulièrement entretenue. Quelques fauteuils visiteurs sont installés dans ce qui sert de hall. D’ailleurs quelques personnes y devisent tranquillement. Puis l’on aperçoit trois portes. La première donne accès au bureau du chef de secrétariat particulier du président du groupe parlementaire. La seconde conduit au cabinet du maître des lieux en l’occurrence le président. Ici, un secrétariat est installé, puis une vaste salle d’attente avec de profonds fauteuils de cuir. A côté du secrétariat, l’on peut accéder au bureau de l’honorable Joseph Banadzem, président du groupe parlementaire SDF, malheureusement absent de Yaoundé en ce moment.

La troisième porte donne sur le bureau du secrétaire du groupe parlementaire. Il s’agit du député Njong Evaristus Ndim. En l’absence du président du groupe, c’est lui qui nous sert de guide. Comment trouve-t-il les installations du groupe parlementaire de son parti ? L’élu de la circonscription du Boyo, dans la région du Nord-Ouest ne veut pas s’attarder sur les conditions qui sont celles du groupe parlementaire. « Vous constatez que la maison n’épouse plus les standards d’une Assemblée nationale. Elle a été construite il y a très longtemps. Chaque député doit avoir un bureau et une équipe qui l’assiste » indique-t-il. C’est lui qui nous conduit dans la vaste salle d’attente qui jouxte le bureau du président du groupe parlementaire. Quelques élus y sont assis, en attendant de « descendre » à l’hémicycle pour la plénière prévue quelques minutes plus tard. Le secrétaire du groupe parlementaire nous indique que la salle sert un peu à tout. Tant pour les élus que pour les visiteurs du président du groupe. « Ce qui n’est pas très bien » souligne-t-il. Comme relevé dans le couloir quelques minutes auparavant, la propreté des lieux paraît irréprochable. Notre guide nous conduit ensuite dans le bureau du président du groupe parlementaire. Une vaste table de travail et des fauteuils y sont installés. « Il arrive parfois que nous nous réunissions ici », souligne l’élu qui se félicite tout de même de l’excellente cohabitation entre les personnels du groupe, une demi-douzaine, et les autres de l’institution.