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Dossier de la Rédaction

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L'’histoire de l’Afrique postcoloniale feuilletée

C’était à la faveur des journées scientifiques de l'université de Maroua qui ont connu la participation des enseignants-chercheurs d’Afrique et d’Europe.

Elikia M’Bokolo vient de séjourner dans le campus de l’université de Maroua. Tout comme ce producteur de l’émission à succès « Mémoires d’un continent » diffusée à Radio France Internationale (RFI), plusieurs autres universitaires de haut vol viennent de participer aux deuxièmes journées scientifiques de la Faculté des lettres et sciences humaines (FLSH) de l’université de Maroua qui se sont déroulées du 11 au 14 mai 2016. « Postcolonie, postcolonialisme et études postcoloniales, bilan et perspectives pluridisciplinaires » ; tel était le fil conducteur de ces travaux.

Ces journées étaient organisées en l’honneur du Pr Ako Edward Oben, recteur de l’université de Maroua, grand exégète des questions postcoloniales. Toutes les universités d’Etat du Cameroun ont pris part à ce banquet de la connaissance, à travers des enseignants triés sur le volet. Pour ce qui est de la légion étrangère, outre le Pr Elikia M’Bokolo, directeur d’études à l’Ecole des hautes Etudes en Sciences sociales (EHESS) de Paris en France, on a noté la participation des enseignants-chercheurs venus de l’Afrique de l’Ouest, précisément l’université Alassane Ouattara de Bouaké en Côte d’Ivoire. Pour ce qui est de l’Afrique centrale, outre le Cameroun, il y avait le Gabon à travers le CENAREST/IRSH de Libreville, Emi Koussi University au Tchad.

Le recteur de l’université de Maroua, Pr Ako Edward Oben qui a tenu à féliciter le Pr Clément Dili Palaï, doyen de la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l’université de Maroua pour l’organisation réussie de ces assises n’a pas manqué de remercier les enseignants-chercheurs qui ont accepté de faire le déplacement de Maroua, l’Extrême-Nord étant qualifiée, à tort ou à raison de  «zone rouge ». Les travaux qui se sont déroulés en conférences plénières et en ateliers ont permis aux participants, non seulement de parcourir la littérature de l’Afrique postcoloniale, mais aussi d’interpeller les consciences africaines afin que ceux-ci puissent eux-mêmes tracer l’avenir de leur continent.

Ces travaux ont aussi permis d’évaluer l’éloquence et la prestance des « doctorant ». Sur ce point, le premier prix a été remporté par Dieudonné Brou Koffi de l’université Alassane Ouattara de Côte d’Ivoire ; le second lot a été emporté par Flora Himco Fodjo de l’université de Dchang au Cameroun. C’est une autre camerounaise qui a reçu la prime d’encouragement, il s’agit d’Henriette Pountun Yinyi Mache de l’université de Maroua.

 

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