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Dossier de la Rédaction

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Interview: «Il s’agit d’avoir une vision croisée de différents partenaires»

Hermine Kembo Takam, sous-directeur des droits de l’Homme, ministère de la Justice.

Quel est l’objectif visé à travers cet atelier organisé par le ministère de la Justice ?

Cet atelier vise à relire le projet de rapport qui a été élaboré par le ministère sur la base des contributions des différents partenaires, des administrations publiques, les organisations de la société civile et les institutions indépendantes de droits de l’homme pour pouvoir dire quel est l’état de la situation de droits de l’homme au Cameroun en 2015. Il s’agit d’avoir une vision croisée de différents partenaires, pour s’assurer que des informations de base qui ont été fournies et ont étés retranscrites fidèlement pour donner une copie assez exacte telle qu’elle a été en 2015.

Quels sont les aspects saillants de ce document ?

Disons que le document n’a pas dérogé à la structure traditionnelle en trois parties, avec une partie qui est dédiée aux droits civils et politiques, une autre partie aux droits économiques et culturelles. La troisième partie est consacrée aux questions transversales. Mais cette année et comme l’année dernière en raison de la prééminence du phénomène de l’insécurité dû aux exactions du groupe terroriste Boko Haram, on a un chapitre sur les droits de l’homme et la lutte contre le terrorisme.

Il y a également la question du droit à la propriété foncière qui était également intégré. Enfin on a intégré la question du déplacement interne en raison toujours de déplacements massifs des populations dans la zone externe de l’Extrême Nord dus au phénomène terroriste.

Ceci est un rapport parmi tant d’autres. Quelle sera son utilité pour le Ministère de la justice ?

Bien que le rapport soit conduit et élaboré sous la coordination du ministère de la Justice, il ne s’agit pas d’un rapport du ministère de la Justice, mais un rapport de l’Etat sur la situation des droits de l’homme. Il n’est pas exclu que d’autres partenaires produisent leurs propres rapports mais l’Etat a le devoir d’informer la communauté nationale et internationale sur les efforts qu’il a pu accomplir avec l’assistance de ses partenaires pour améliorer la situation des droits de l’homme dans notre pays.





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