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Dossier de la Rédaction

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Les secteurs prioritaires du Plan directeur d’industrialisation sont connus

Le document en cours d’élaboration a ciblé l’agro-industrie, l’énergie et le numérique comme « sanctuaires » industriels sur lesquels reposera ledit plan.

 

Enfin du concret en ce qui concerne le plan directeur d’industrialisation (PDI) du Cameroun. L’élaboration du document instruite par le chef de l’Etat en 2013 n’est certes pas bouclée, mais les piliers sur lesquels il va reposer sont connus : l’agro-industrie, l’énergie et le numérique. Ceci est le fruit d’un mois de concertations entre les différentes parties prenantes : acteurs publics, privés et transversaux, organisations professionnelles et organisations de la société civile. Réunis à Yaoundé du 28 avril au 31 mai 2016, ils ont échangé sur les choix stratégiques proposés par le cabinet Basics international recruté en 2014 pour élaborer le PDI. D’après le calendrier des concertations, les échanges au sein des ateliers ont permis aux participants d’échanger sur 11 piliers industriels : énergie, agro-industrie, mines et métallurgie, forêt/bois, coton/textile/confection, infrastructures, financement, numérique, hydrocarbures et pétrochimie, chimie et pharmacie, veille stratégique et intelligence économique.

Il était question, à l’entame des réflexions autour de l’élaboration du deuxième PDI (le premier non-exécuté en raison de la crise économique a été élaboré en 1982 et approuvé en 1989), de choisir des filières où le Cameroun dispose d’un avantage comparatif, afin qu’elles servent de locomotives à d’autres secteurs. Cette approche permettrait de ne pas embrasser tous les secteurs à la fois, mais de maximiser dans l’exportation des biens pour lesquels le pays dispose du plus fort avantage. C’est le cas pour l’énergie. Le Cameroun dispose du deuxième potentiel hydro-électrique en Afrique. Le déficit énergétique du pays reste une entrave sérieuse à l’essor du secteur industriel dont la contribution au produit intérieur brut (PIB) reste encore faible, à 13% du PIB selon les dernières statistiques officielles du ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (MINIMIDT). L’objectif visé à l’horizon 2035 étant de porter la part de la production manufacturière dans la richesse nationale à 24%.

Pour cela, il faut développer les industries manufacturières, notamment l’agro-industrie, autre pilier sur lequel sera centré le PDI. Là aussi, le pays dispose d’un avantage comparatif, au regard de la disponibilité des produits agricoles, matières premières qui ne demandent qu’à être transformées pour en tirer une plus-value plus conséquente. La transformation de ces produits qui nécessite une énergie fiable et continue est le principal challenge pour le gouvernement. Pour faire décoller l’industrie camerounaise, il faudra aussi compter avec le numérique. Cet autre secteur qui connaît actuellement un foisonnement d’idées novatrices en attente d’accompagnement.


 

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