Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Le droit à l’épreuve de l’harmonisation dans la Lutte contre le terrorisme

Un colloque international ouvert mercrtedi à Yaoundé se propose de passer en revue les différents courants juridiques en la matière.


« Droit international, droits nationaux et lutte contre le terrorisme en Afrique ». Tel est le thème du colloque qui s’est ouvert mercredi au campus de l’Institut des relations internationales du Cameroun (IRIC) à Yaoundé. Le libellé, certes, trahit des formes du droit en matière de lutte contre le terrorisme, mais il ne dévoile pas assez les antagonismes entre les différents courants. Alain Didier Olinga, chef de département de Droit international à l’IRIC, en sa qualité de président du comité scientifique de ces assises, a souligné à plusieurs traits son ampleur dans sa communication de circonstance. En présentant les enjeux du colloque à la cérémonie officielle d’ouverture, il explique qu’il s’agit d’interroger la dimension juridique de la lutte contre le terrorisme en Afrique. Comment ? « En identifiant les différents instruments disponibles aux plans international, régionaux et nationaux, applicables en Afrique. Puis questionner leurs contenus, évaluer la cohérence de leurs interactions, interroger leur aptitude à accompagner et à encadrer efficacement la lutte contre le terrorisme, analyser leur mise en œuvre... ». Après cette analyse, quelques interrogations taraudent l’esprit : ces droits sont-ils en conflit ? Se pose-t-il un problème de régulation entre eux ? Quels sont d’ailleurs les différents droits interpellés dans la lutte contre le terrorisme ? Les réponses étalent mieux la complexité de la thématique.

Impossible de parler de lutte contre le terrorisme sans parler du droit constitutionnel qui se base sur les documents écrits et la jurisprudence. Mais, il y a aussi le droit pénal qui détermine les infractions et prononce les sanctions. Dans le cadre du terrorisme, on apprend que  le droit pénal s’applique à géométrie variable, selon que le justiciable soit l’ami ou l’ennemi. Le droit international humanitaire est aussi évoqué.  Il ne s’occupe que des personnes qui ne participent pas ou plus aux hostilités en leur offrant la protection. Le droit des libertés et le droit international des droits de l’homme que Alain Didier Olinga qualifient  des  empêcheurs de réprimer  au nom des considérations humaines.

Les participants viennent du Cameroun, du Gabon et de la France. Les travaux ont été ouverts par le Pr. Abane Engolo, chef de la Division des Affaires juridiques, au nom du ministre de l’Enseignement supérieur.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière