Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Le plan d’urgence en marche

Les travaux en cours dans nos villes concernent l’aménagement urbain du plan d’urgence triennal. 


C'est un secret de polichinelle. Depuis bientôt deux ans, le gouvernement de la République a la lourde responsabilité de mettre en musique le plan d'urgence triennal, voulu et clairement défini par le chef de l'Etat, Paul Biya, en décembre 2014, en vue d'accélérer la croissance, le développement du pays. Et le volet aménagement urbain occupe d'ailleurs une place de choix dans ce vaste programme, étalé sur trois ans. Les sept secteurs du plan d’urgence triennal de près de 1000 milliards de francs concernent les routes (le désenclavement des bassins de production à travers la construction de deux routes par région), l’énergie, l’eau, la santé, l’agriculture et l’élevage, la sécurité et l’urbanisme. C’est dans ce dernier secteur que l’on peut ranger les projets de réhabilitation et d’éclairage publics, de routes secondaires de Yaoundé et Douala (deux grandes métropoles du pays) et le programme de construction de 1000 logements dans chacune des régions du pays.

Le volet aménagement urbain est donc en chantier à Yaoundé. Les déguerpissements des populations qui occupaient jusque-là des emprises publiques ou des sites devant accueillir des ouvrages d'intérêt commun dans nos villes ne constituent pas un harcèlement de la part du gouvernement. Bien au contraire. Au regard du désordre urbain, l'incivisme des riverains n'a que trop duré. Le train de mesures, longtemps annoncé mais maintes fois repoussé, rentre dans le cadre de la politique d'assainissement et d'aménagement de nos villes. Cela augure de l’exécution de l’un des volets du plan d’urgence. Les riverains du quartier Mvog-Atangana Mballa de Yaoundé, par exemple, n'ont aucune raison d'opposer de la résistance à cette mesure, en occupant les espaces réservés aux travaux. En procédant ainsi, ils empêchent les ouvriers, techniciens et ingénieurs de travailler normalement. Ils retardent l’exécution des travaux dans les délais. Et ils exposent, par la même occasion, leurs propres vies. Pourtant, ils seront les premiers bénéficiaires de cet ouvrage, une fois livré. Et quand l’on sait que les parents ou les proches de ces riverains ont déjà empoché les frais d’indemnisation, par le passé, l’on est curieux d’observer ces comportements. Il faut préciser à la gouverne de ces derniers qu’ils ne sont pas les seuls à vivre ces déguerpissements. L'opération s'étend à la ville de Douala. 

Le démarrage des travaux du volet aménagement urbain indique bien que le plan d'urgence est dans sa phase d’exécution. Les citadins dans n'importe quelle ville du pays qu'ils se trouvent n'ont aucun intérêt à empêcher les travaux, ni à opposer de résistance. Ces ouvrages en chantier visent à changer la physionomie de nos villes.

 

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière