Ngaoundéré (Vina) - Sadou Daoudou, sous-préfet de l’arrondissement de Ngaoundéré II, Idrissou Abana, maire de la commune de Ngaoundéré II, Singdie Bouba Marius, délégué départemental de la Vina du ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable,
Hamadou Bouba, procureur de la République de Ngaoundéré près les tribunaux de première et de grande instance de la Vina, sont en campagne de sensibilisation contre les emballages plastiques non-biodégradables.
A l’occasion d’un atelier de sensibilisation sur les dangers de ces emballages, ils ont arrêté des mesures unanimes pour venir à bout de cet « ennemi commun ». Etaient conviés les chefs de quartiers, les présidents des comités de développement, les conseillers municipaux, les responsables des associations villageoises, les jeunes et les relais communautaires. Dans leurs interventions, ces responsables ont rappelé que le plastique non-biodégradable est « un danger public. Il lui faut plus de 400 ans pour se dégrader. Il pollue la nature. Il dégrade le sol, etc. », relève Singdie Bouba Marius. « Raison de plus pour lui faire la guerre », a enchaîné le sous-préfet, modérateur des débats.
Le procureur de la République, lui, a éclairé la lanterne des relais communautaires sur les risques encourus par l’usage de ce plastique interdit par les pouvoirs publics et ennemi de l’homme, ennemi de la nature. A l’issue des échanges qui ont duré deux heures d’horloge, du matériel a été remis aux communautés. Il est constitué d’un tricycle flambant neuf, des pelles, des brouettes, des râteaux, des bottes, des gants.
A en croire Idrissou Abana, maire de la commune de Ngaoundéré II, cette campagne de lutte contre les emballages pastiques interdits sera traduite sur le terrain par la collecte, la destruction des plastiques interdits afin d’assurer l’hygiène et la salubrité au sein de la communauté locale. Le sous-préfet a enjoint les populations à étendre cette lutte au plastique non biodégradable à une large campagne d’assainissement et d’embellissement de la ville. De l’avis du sous-préfet, l’action citoyenne qui est derrière cette campagne aura des bénéfices pour des générations futures.