Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Des avancées perceptibles dans la Prise en charge de la drépanocytose

Le deuxième congrès ouvert organisé jeudi à Yaoundé a permis de faire un état des lieux de la maladie au Cameroun.

La 8e journée mondiale de sensibilisation à la drépanocytose se célébrera le 19 juin prochain. En prélude à l’événement, des acteurs engagés dans la lutte contre la maladie au Cameroun rassemblés au sein des associations, « Groupe d’étude de la drépanocytose du Cameroun » et « Convergence-Drépanocytose » ont organisé le deuxième congrès de la drépanocytose jeudi à Yaoundé. Avec pour thème « drépanocytose au Cameroun : état des lieux, prise en charge et perspectives ». Les travaux ont permis aux malades et experts de relever quelques avancées positives de la médecine au Cameroun et à travers le monde. Le Pr. Tetanye Ekoe, expert a expliqué que  la drépanocytose est une maladie héréditaire qui est liée aux globules rouges ayant subi une mutation. Elle a été découverte en 1910 et elle suscite une batterie de recherches permettant aujourd’hui aux malades de bénéficier d’une bonne prise en charge.

Selon le Pr Tetanye Ekoe, il s’agit d’une sensibilisation à l’égard des parents afin qu’ils sachent qu’il n’y a pas de mystère mais d’une mutation héréditaire. « Le plus important, c’est que nous avons appris depuis quelque temps que les malades doivent recevoir la pénicilline une fois par mois au moins ou tous les jours. Cela les met à l’abri de certaines infections sévères », confie l’expert. Et d’ajouter que : « La deuxième chose, c’est que l’enfant drépanocytaire doit boire beaucoup d’eau, au moins et un à un litre et demi par jour. Et la troisième chose que nous venons d’apprendre,  c’est que l’usage de l’hydroxyurée constitue une avancée thérapeutique considérable. Grâce à ce médicament, les malades ont beaucoup moins de complications : pas d’anémie chronique et peuvent procréer dans de très bonnes conditions. »

Pour Mme Lydie Ze Meka, coordonatrice nationale de Convergence-Drépanocytose, les choses ont beaucoup évolués au niveau de la prise en charge au Cameroun. Dans les hôpitaux de certaines régions, on retrouve désormais des unités de prise en charge pour les drépanocytaires. «  En juin 2014, l’hôpital Laquintinie de Douala a inauguré le tout premier centre intégré de prise en charge de la drépanocytose au Cameroun ». Mais d’autres améliorations sont espérées. « Nous voulons que cette initiative s’étende et souhaitons aussi que le dépistage néonatal soit effectif dans toutes les structures de santé et dans toutes les régions aussi », avoue-t-elle. Au cours de cette rencontre, les malades ont été édifiés sur quelques astuces pour atténuer les douleurs. « J’ai retenu que je dois surveiller la couleur de mes yeux et de mes urines. Si la couleur est foncée, cela signifie que je dois me immédiatement à l’hôpital. En plus de cela, je dois éviter le paludisme. Car cette maladie peut être fatale pour moi », a conclu Raïssa Ngbwendeko, victime de l’affection.

 

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière