La révision des textes au centre des assemblées générales ordinaire et extraordinaire ouvertes jeudi à Yaoundé par le MINJEC, Mounouna Foutsou.
Après sept ans d’existence, le Conseil national de la jeunesse du Cameroun (CNJC) marque un temps d’arrêt depuis jeudi pour faire le point. Pour leurs assemblées générales ordinaire et extraordinaire, tous les membres ont effectué le déplacement de la capitale : les cinq délégués de chaque région ajoutés aux 13 membres du bureau exécutif. Il est question, d’après Afessi Mbafor, président du CNJC, de réviser les textes, les manquements, voir comment les amender et adopter un manuel de procédure devant optimiser le fonctionnement de cette instance, dédiée à la jeunesse du Cameroun. « Vu l’importance et l’urgence de ces assises, il a fallu qu’on fasse d’une pierre deux coups, en organisant les deux assemblées générales en même temps », a-t-il expliqué.
Et en ouvrant les travaux hier, le ministre de la Jeunesse et de l’Education civique (MINJEC), Mounouna Foutsou, a affirmé qu’il convient de faire le bilan du chemin parcouru, d’envisager en toute sérénité et sans passion l’avenir de cette organisation. Il a ainsi relevé qu’à sa prise de fonction, l’un des premiers dossiers sur lequel il s’est penché, a été celui de la crise que traversait le Conseil. Ensemble, il a été convenu de mettre sur pied un comité chargé de conduire les réflexions sur l’amélioration du fonctionnement de l’instance. Ce Comité avait ainsi pour mission d’élaborer la feuille de route, de procéder à la relecture des textes du CNJC, d’élaborer le manuel de procédures, d’étudier les modalités de l’opérationnalisation du Secrétariat permanent et des réseaux thématiques.
« Le Comité a rendu sa copie. J’ose croire qu’au cours de vos travaux, vous y accorderez une attention particulière », a insisté le ministre. Non sans mentionner que l’atteinte de ces objectifs oblige les membres du CNJC à taire les querelles intestines, oublier les désagréments intérieurs, à se tourner vers l’avenir avec optimisme et à travailler en équipe en mettant en synergie toutes les compétences en présence. « C’est à ce prix et seulement à celui-là que vous pourrez répondre aux attentes du chef de l’Etat. Vous avez la lourde et exaltante tâche de consolider les acquis et de scruter le ciel à la recherche d’un horizon radieux », a conclu Mounouna Foutsou.
Ces assemblées générales qui s’achèvent ce vendredi, n’ont rien à voir avec l’assemblée générale élective. Pour qu’il y ait une élection pour le renouvellement des organes du CNJC, il faut le quitus du ministre de la Jeunesse et de l’Education civique, tutelle de l’instance.
