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Dossier de la Rédaction

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Une cellule de veille sanitaire contre la Grippe aviaire dans l’Adamaoua

Les autorités de la place sont à pied d’œuvre afin de parer au plus pressé pour garder la région hors de portée de l’épizootie.  


Ambiance particulière au petit marché de Ngaoundéré, jeudi au petit matin. Alors que les commerçants de fruits et légumes s’affairent sur leurs étals, ceux qui font dans la volaille marchent avec de drôle de machine sur leur dos. Ils désinfectent le périmètre qui leur est réservé. « C’est ainsi depuis deux semaines » nous confirme Mouhamadou Nana, vendeur et éleveur de poulets depuis une vingtaine d’années.

Le marché des poulets qui s’y trouve est au centre de toutes les attentions des autorités sanitaires de la ville. C’est l’un des plus gros lieux de vente des volailles dans la ville de Ngaoundéré. Des poulets qu’on y vend depuis toujours sont entreposés dans des cages. Des vétérinaires et les propriétaires desdits oiseaux échangent longuement. Les conditions d’hygiène et de salubrités ont été renforcées. Les contrôles sont quotidiens. La région de l’Adamaoua est, en effet, au carrefour des parties méridionale et septentrionale du pays. Des foyers du virus H1N1 découverts dans les régions du Centre et de l’Ouest qui partagent une frontière avec la région de l’Adamaoua ont fait prendre aux autorités locales des mesures particulières. Les réunions hebdomadaires ont cédé la place aux briefings quotidiens.

Une réunion de crise a déjà été organisée par Dr Moussa Yaya, délégué régional de l’élevage des pêches et des industries animales de l’Adamaoua. A l’issue de celle-ci, des mesures fermes ont été prises. « Nous avons procédé à la réactivation de toutes les barrières sanitaires vétérinaires créées lors de l’épizootie de 2006. D’autres ont été créées en fonction des nécessités afin de parer au plus pressé.  

Les points stratégiques à l’instar de la gare de Ngaoundal, celle de Ngaoundéré et l’entrée de Banyo à Bankim qui partage une frontière avec la région de l’Ouest sont au centre de différentes attentions », confirme-t-il. En plus des vétérinaires qui s’activent sur le terrain au quotidien, les forces de maintien de l’ordre donnent un coup de main important. Ces précautions ont porté des fruits. Des infiltrations des camions transportant des œufs en provenance de l’extérieur ont été interceptées et mis sous scellés.

Ce sont sept camions d’œufs qui ont été gardés dans les compagnies de gendarmeries de Meiganga, Banyo et Ngaoundéré en attendant d’y voir clair. Des prélèvements ont été faits et envoyés dans les laboratoires pour y subir des tests approfondis. Après quoi, ils seront détruits ou remis aux propriétaires. Si la région de l’Adamaoua est considérée comme le plus grand cheptel bovin du Cameroun, l’activité avicole y est embryonnaire. Avec un cheptel avicole estimé à près de 500 000 têtes de poulets. Toutefois, l’aviculture villageoise prospère tout de même.

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