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Dossier de la Rédaction

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La Gestion de l’hygiène menstruelle sous les feux de la rampe

L’Onu Femmes a organisé un atelier à Kribi, pour sensibiliser les décideurs afin qu’ils intègrent cette pratique dans les politiques publiques.

Parler des menstrues en public, il faut avoir du courage. Pourtant, c’est un phénomène biologique. Plus on en parlera, moins il causera des dégâts par son silence. Dans plusieurs croyances, les femmes pendant la période des menstruations, sont considérées comme impures.  Les Nations Unies via Onu Femmes, ont décidé de briser ce silence. Il y a quelques années, l’organisation a lancé un projet « Programme-genre, hygiène et assainissement ». Dans ce programme, la question de l’hygiène menstruelle est le point d’entrée qui permet de démontrer le caractère sexo-spécifique des besoins des femmes dans le domaine. En Afrique, le programme est encore dans sa phase-pilote. Le Sénégal, le Niger et le Cameroun ont donc été choisis pour l’expérimentation.

Comment les femmes gèrent les menstrues ? Quelles sont les bonnes pratiques ? Ces questions et bien d’autres sur l’hygiène menstruelle au Cameroun doivent donc sortir des chambres pour être posées au grand public. Pour cette raison, l’Onu Femmes en collaboration avec Water Supply And Sanitation Collaborative Council (WSSCC) organise un atelier de formation des formateurs sur la gestion de l’hygiène menstruelle à Kribi.

Les travaux qui vont durer cinq jours, ont pour objectif de former des officiers du gouvernement travaillant au sein des ministères en charge de l’assainissement, de l’eau et de l’hygiène, mais aussi de la santé et de l’environnement ayant un mandat de formation au sein de leurs institutions. A la fin du séminaire, ces formateurs doivent être capables de conduire des formations à travers le Cameroun sur la gestion de l’hygiène des menstruelle et d’appuyer un changement de politiques pour la prise en compte de cette hygiène dans les politiques sectorielles nationales.

Le Sénégal étant déjà bien avancé dans le sujet, son expertise a donc été sollicitée. Dr Mbarou Gassama Mbaye, venue de Dakar, va partager son expérience avec ses sœurs camerounaises. Pour Rockaya Aidara, représentant le WSSCC, les politiques publics doivent jouer leur rôle.22% des femmes réduisent leurs activités pendant les menstruations.

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