La sous-direction de la Communication est chargée de la coordination de cette activité.

Sans eux, comment suivre l’évolution des travaux au palais de Verre de Ngoa Ekellé. Eux sur qui s’appuie fortement l’institution pour relayer au sein de l’opinion, le déroulement des travaux lors des trois sessions ordinaires et même lors des autres activités organisées ici. Eux ce sont les hommes et femmes de médias qui travaillent pour la couverture médiatique des travaux. Une activité qui relève de la sous-direction de la Communication, rattachée à la direction de la Coordination de l’Assemblée nationale. A la tête de cette structure, un journaliste, Issa Abba, appuyé par une vingtaine de collaborateurs, dont six « professionnels » comme il tient à le souligner. Tout commence ici avec le communiqué que rend public le secrétaire général de l’institution invitant les médias à procéder aux formalités d’accréditation. « Pour la session en cours, nous avons reçu une soixantaine de demandes », souligne le sous-directeur de la Communication qui tient à relever que tous les médias, même cybernétiques sont concernés. Mais seule une quarantaine a été finalement accréditée « cela nous fait environ 150 personnes qu’il va falloir gérer » relève-t-il. Sur les critères de sélection, il souligne qu’il y a la notoriété et la régularité dans la parution ou la diffusion.

Pour l’accès aux différentes salles de travaux, des badges personnalisés avec les logos des médias retenus sont confectionnés et ils sont spécifiques à chaque session. Ce qui apparaît comme une nouveauté « parce que des personnes malveillantes avaient pris l’habitude de disparaître avec des badges qu’ils pouvaient utiliser n’importe quand. Au sein de la sous-direction de la Communication située à côté du bâtiment donnant sur l’hémicycle, une salle de presse a été aménagée avec écran de télévision et connexion internet Wifi afin de permettre à ceux qui le souhaitent de pouvoir joindre directement leurs rédactions. Pour assister aux travaux, notamment ceux se déroulant à l’hémicycle, un box équipe d’une vingtaine de chaises surplombe le banc du gouvernement et donne une vue directe sur la salle des travaux. Le seul hic reste sans doute les longues attentes lorsque les députés sont réunis en commissions. Là, il faut pouvoir ronger son frein dans le hall d’entrée. « Nous allons nous atteler à trouver une solution à ce problème » rassure Issa Abba qui indique avoir saisi sa hiérarchie.