le MINAS invite toutes les parties prenantes à ne ménager aucun effort pour en faire les leaders de demain.
C’est la ville de Maroua qui a été le théâtre du lancement des manifestations organisées en prélude à la célébration de la 26e édition de la Journée de l’Enfant africain. Le thème choisi cette année est : « Conflits et crises en Afrique : protégeons les droits de tous les enfants ». Le choix de l’Extrême-Nord pour abriter cette cérémonie n’est sans doute pas un fait anodin puisque depuis 2013, cette région est victime des assauts de la secte terroriste Boko Haram, causant ainsi le déplacement des milliers de familles.
Pauline Irène Nguene, le ministre des Affaires sociales, a saisi l’opportunité du lancement des activités sus-évoquées pour revenir sur les efforts que le gouvernement camerounais, sous l’impulsion du président Paul Biya, déploie au quotidien en vue du respect des Droits de l’enfant et par là-même, l’amélioration de ses conditions de vie. « Le gouvernement, sous l’impulsion du chef de l’Etat ne ménagera aucun effort pour créer un environnement favorable à la pleine jouissance par tous les enfants, de tous leurs droits fondamentaux tant il est vrai que l’avenir du Cameroun, que dis-je, le devenir du monde est tributaire de ce que vos encadreurs auront fait de vous », a martelé le MINAS au cours de cette cérémonie. Par la même occasion, le ministre a rappelé aux enfants leurs devoirs vis-à-vis de la nation et de la communauté dans laquelle ils vivent.
Pauline Irène Nguene estime que pour un bon épanouissement de l’enfant, un travail de transformation des mentalités est nécessaire à la base. C’est la raison d’être des deux ateliers qui se sont tenus au cours de sa visite de travail. A savoir l’atelier de réflexion qu’elle a elle-même ouverte à Maroua et portant sur les procédures et les modalités de prise en charge des enfants victimes ou associés aux conflits armés. Et l’autre atelier, regroupant les leaders communautaires et portant sur les mécanismes de prévention des fléaux sociaux, des déficiences et des incapacités. Celui-là s’est tenu dans la ville de Mokolo et les travaux ont été ouverts par Raymond Roksbo, le préfet du département du Mayo-Tsanaga. Cette visite de travail a aussi permis au MINAS de faire le tour du propriétaire des services déconcentrés de son département ministériel au nombre desquels le chantier de construction du Centre de réhabilitation des personnes handicapées (CRPH) de Maroua.
