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Dossier de la Rédaction

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L’hommage à Gaspard Goman

Les œuvres du plasticien camerounais de regrettée mémoire ont tapissé le hall de l’Institut français à Yaoundé durant un mois.

En avril dernier, Gaspard Goman tirait sa révérence. Du monde artistique, de la vie tout simplement. Le plasticien s’en allait ainsi, laissant une œuvre prolifique à la postérité. Riche, curieuse, incitant à la réflexion sur une histoire africaine que l’artiste se plaisait à peindre heureuse et forte, quand il ne la sculptait pas. Dans la perspective de saluer son travail, le Centre international pour le patrimoine culturel africain (CIPCA) a organisé un mois d’exposition (du 16 mai au 13 juin 2016) pour établir la relation entre l’héritage de l’artiste et la perception de la génération actuelle. L’expo en préparation bien avant son décès présente une vingtaine de tableaux regroupés en quatre sections « représentatives des préoccupations artistiques du peintre pendant ces quarante dernières années », comme le précise Fabiola Ecot Ayissi, présidente du CIPCA et commissaire de l’exposition.

« Masques et identité », « Eden africain », « Exodo » et « Les Furies ». Quatre parts d’un trajet dirigé par la créativité. Perceptibles dans les tableaux exposés, des signes distinctifs de l’artiste, notamment des figures aux traits simplifiés qui nous font presque retomber en enfance, et qui pourtant relèvent tout le poids des souffrances ou des victoires des êtres mis en scène. Mais il y a aussi ce côté statuaire des caractères. De quoi froisser les frontières entre peinture et sculpture. Les personnages de Goman sont semblables à des statuettes qu’il peint avec force. Des clichés de la vie traditionnelle africaine à l’époque de l’esclavage puis de la colonisation. Ses toiles peintes parfois à la gouache représentent les départs des jeunes forts, robustes, devant l’étonnement des patriarches.

Dans un souci de formation, de pérennisation des créations de l’artiste, le projet du CIPCA a associé des élèves du Lycée Fustel de Coulanges à Yaoundé qui se sont inspirés des œuvres de Goman à la faveur d’un concours. Compétition qui a révélé chez nombre d’entre eux un engouement insoupçonné pour l’art, comme chez la gagnante, Andrea Tsanga, 16 ans. Le legs de Goman est loin d’être perdu.     

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