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Dossier de la Rédaction

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Donny Elwood Négro et chaud

L’artiste a électrisé la scène du Centre culturel camerounais à Yaoundé, samedi dernier, en compagnie de jeunes talents.

Une notoriété indiscutable ! Donny Elwood a eu l’occasion de s’en rendre compte, samedi dernier, que sa musique et lui-même passent encore auprès du public, malgré les années qui s’égrènent. Lorsque le chansonnier fait son entrée, guitare en bandoulière, aux environs de 20h30, c’est une salle de spectacle du Centre culturel camerounais archicomble qui l’attend. Applaudissements nourris du public en extase, avant même que Donny n’égrène une note de musique et n’ouvre la bouche. Sans se faire prier, il entre tout en douceur avec des tubes extraits de ses deux premiers albums. « Mona Liza », « Ecoute », « Fianga », Anabela », « Turlupiner », « Odontol », « Salomé », « Cousin militaire », « Dick »… coulent de sa voix douce et envoûtante. Les spectateurs sont en effervescence. La preuve, ils reprennent en chœur tous les morceaux déjà connus. Ils ne boudent pas non plus les titres comme « Patrick » et « Ebodé » tirés de son troisième album en gestation « Offertorium » et que l’artiste leur sert en avant-goût. Puis arrive le moment très attendu : le titre « Négro et beau » qui l’a révélé au grand public. C’est le délire et les fans en redemandent.

Deux heures et demi de show s’écoulent ainsi sans que l’on ne voie le temps passer. Donny Elwood est en tête d’affiche de ce spectacle qui rentre dans le cadre des sessions de live acoustique, baptisées « Souls & Songs », organisées par un collectif d’entrepreneurs. Il est accompagné de cinq artistes en herbe qui chantent dans le même registre musical. Il s’agit de Frédérique Ottou, Digy le Bantou, Mabel Fa et le groupe Merena.

Frédérique Ottou, la fille du célèbre Ottou Marcellin, de sa voix veloutée et perçante a imprimé sa marque dans la première partie du spectacle. Avec une prestation rendant hommage aux femmes maltraitées dans leurs foyers. Elle a été suivie de Digy le Bantou qui a présenté sa chanson « Ma ding wa ». Son objectif : faire battre les cœurs. Il installe un tempo qui laisse le public sans voix. Puis Mabel Fa donne un goût plus animé avec son tube « Ze ze dzom » sur les chorégraphies travaillées de ses danseuses. Sans oublier le groupe de deux jeunes chanteuses, les Merena avec leur tube « Ghetto ». C’est aux environs de 23h que le spectacle s’achève par un vibrant hommage à l’icône de la musique camerounaise, Anne Marie Nzié, décédée, il y a quelques semaines à travers son titre fétiche « Liberté », chanté en chœur par le public.

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