Trois albums sur le marché en quatre ans, le jeune artiste musicien affirme viser grand.

Il a voulu être footballeur comme Samuel Eto’o. Dynastie le Tigre le dit dans l’une de ses chansons et ce n’est pas pour baratiner. Cédric Edimengo, de son vrai nom, visait le ballon rond ou les galons. Mais une fois la licence en Arts et spectacle en poche, le malheur lui tombe sur la tête : la mort de ses parents. Le père d’abord et la maman ensuite. Et voici l’aîné obligé de s’occuper de ses quatre petits frères et sœurs. Après un diagnostic des possibilités, la musique s’est imposée. D’ailleurs, il avait été initié à l’art du chant par sa regrettée mère,  une choriste. Contraint par les péripéties de la vie, il s’accroche. Pour lui, le Tout-Puissant lui montrait la voie : la musique serait l’issue.

Dynastie le Tigre c’est trois albums sur le marché, un quatrième en gestation et une renommée internationale. Les frustrations de l’enfance, le poussent à chanter l’amour. N’allez surtout pas croire que Dynastie est un cœur à prendre. Jamais. Il a des milliers de fans. Des filles s’agitent lors de ses concerts. Mais le fils du village Ke’eke dans le département de la Mvila région du Sud, a gardé « la go »  de ses jours de galère. Il l’aime et ne jure que par elle. Reconnaissant que s’il est en vie, c’est grâce à cette femme. Pour l’avenir, Dynastie rêve grand. Il a créé son propre genre musical en africanisant le R&B. Il souhaite continuer à sensibiliser, réconforter et changer les mentalités des jeunes à travers sa musique. A 26 ans, il a aussi la main sur le cœur. Il fait des dons dans les orphelinats. Une manière de donner aux autres ce qu’il n’a pas eu dans son enfance.