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Le désaccord politique persiste en RD Congo

La Majorité présidentielle (MP) accuse l’opposition de « tentative de coup d'État institutionnel ».

Alors que la communauté internationale a encore encouragé la semaine écoulée les acteurs politiques congolais à se parler, les perspectives d’un dialogue politique inclusif sont désormais minces. L’opposition a organisé mercredi et jeudi derniers à Genval près de Bruxelles, un conclave pour définir une stratégie de front commun face au pouvoir de Kinshasa.  Après les discussions de l’opposition politique et de certains acteurs de la société civile congolaise est née le « Rassemblement », une nouvelle structure qui exige le départ en fin d’année du président Joseph Kabila. L’opposition réclame notamment, la mise en œuvre intégrale de la Résolution 2277 du Conseil de Sécurité des Nations unies, avec comme point culminant la tenue de la présidentielle et des législatives d’ici novembre 2016, conformément à la Constitution.

Pour la Majorité présidentielle, la coalition au pouvoir, les résolutions du forum de l’opposition sont irresponsables. La MP, par la voix d’Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale congolaise, dénonce une « approche insurrectionnelle tendant au renversement des institutions démocratiquement élues ». Le camp présidentiel est pour la poursuite des réformes politiques et institutionnelles qui  sont les seuls gages d’une transition politique pacifique au Congo. La MP encourage ainsi la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à « poursuivre ses efforts de doter le pays d’un fichier électoral transparent, fiable et inclusif ». La coalition au pouvoir rappelle, en outre,  son attachement au « respect de l’ordre institutionnel installé de façon démocratique conformément à la Constitution ainsi qu’à la souveraineté du peuple congolais ».

Face à l’intransigeance des deux camps, la tenue effective du dialogue politique convoqué depuis huit mois par le président Joseph Kabila est plus que jamais hypothétique. A ce sujet,  l’opposition congolaise appelle la communauté internationale à aider l’envoyé spécial de l’Union africaine (UA) en RD Congo, l’ancien Premier ministre togolais Edem Kodjo, jugé trop proche du pouvoir. Il est également question de faire cesser les « persécutions » judiciaires, administratives, fiscales et policières contre les membres de l’opposition. Le camp présidentiel, pour sa part, réitère sa disponibilité pour un dialogue constructif dans le strict respect des lois congolaises.

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