Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Une visibilité à parfaire

Sept ans après la mise sur pied de son tout premier bureau national, le Cnjc peine à s’inscrire fondamentalement dans le paysage institutionnel camerounais. Cet organisme dont la mise en place est une prescription du chef de l'Etat, en vue d'être « une plate-forme de dialogue, permettant la prise en compte des aspirations des jeunes dans les stratégies de développement » fait surtout parler de lui dans les faits divers. En début d’année, une crise ayant pour trame de fond la gestion des 30 millions de FCFA reçus à titre de subvention a opposé le président à certains délégués statutaires. Aujourd’hui encore, les membres de cette structure sont à couteaux tirés pour le contrôle des ressources financières.

Pourtant il y a 5 ans, en décembre 2011, le Consul a incité les jeunes à rêver en soumettant au chef de l’Etat un mémorandum qui répertorie l’essentiel des doléances des jeunes camerounais. Dans ce document, il plaidait pour la «la promotion des jeunes de 35 ans au plus à des postes de responsabilité (ministres, secrétaires généraux, directeurs généraux, directeurs d’administrations centrales…), l’instauration d’un système de quotas favorisant la présence effective des jeunes de 35 ans au plus sur les listes de candidatures aux élections municipales, régionales et législatives». Le Cnjc revendiquait également sa reconnaissance comme corps constitué national, l’opérationnalisation effective des banques agricoles et des petites et moyennes entreprises intégrant des conditions d’octroi de crédit à la mesure de notre environnement ». Mise à part cette initiative fort louable, l’organisme n’est pas sorti des sentiers battus. Même si les marches et les motions de soutien restent encore des techniques de communication et d’expression sous nos cieux,  le Cnjc devrait faire preuve de créativité et d’inventivité pour mieux s’exprimer. Il est quasiment impérieux et nécessaire de remettre en question les approches et démarches actuelles pour céder place à des politiques plus audacieuses et réalistes dénuées de démagogie et de clientélisme. Tout en faisant preuve de probité dans la gestion des fonds mis à leur disposition par les pouvoirs publics, les responsables du Cnjc devraient se montrer plus proactifs sur des problématiques de l’heure telles que la montée des idéologies fondamentalistes, le terrorisme islamiste ou la montée de l’intégrisme,  le chômage et les dérives alcooliques des jeunes, l’homosexualité, la délinquance juvénile. Il ne leur est pas interdit de monter au créneau pour interpeller le gouvernement et le parlement sur ces préoccupations. Bref, cette structure doit se donner du contenu pour devenir une véritable force de proposition incontournable pour adresser les préoccupations des jeunes. C’est une question d’audace.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière