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Dossier de la Rédaction

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Dette publique: le Cameroun passe à 26,8%

La note de conjoncture de la Caisse autonome d’amortissement (CAA) du premier trimestre 2016 a été rendue publique le 17 mai dernier. Il en ressort qu’à la fin du premier trimestre de l’année 2016, l’encours de la dette publique du Cameroun est évalué à 4 502  milliards de FCFA,

ce qui représente 26,8% du PIB du pays. Cette enveloppe se compose de 77,3% de dette extérieure, soit 3 480 milliards de FCFA et 22,7% de dette intérieure, soit 1 023 milliards de FCFA. Selon la CAA, cette dette est en augmentation de 16,9% par rapport à l’encours de 3853 milliards de enregistré sur la même période l’année dernière.

Avec un endettement qui culmine à 26,8%, le Cameroun dispose d’un stock de dette soutenable, selon la norme en vigueur dans l’espace CEMAC, qui autorise un endettement équivalent jusqu’à 70% du PIB. Malgré cette situation, le FMI dénonce un endettement rapide du pays, surtout à des taux d’intérêts non-concessionnels. De même, la Banque mondiale a, dans un rapport daté d’avril 2016, classé le Cameroun parmi les pays d’Afrique sub-saharienne présentant un risque de surendettement élevé. Mais selon Dieudonné Evou Mekou, directeur général de la CAA, « il est bel et bien question de risque de surendettement, et non directement de surendettement en lui-même. Notre pays n’est pas encore surendetté, mais il pourrait le devenir… en cas de chocs exogènes forts et durables ». Or, souligne le DG, « le Cameroun fait jusque-là preuve de résilience face aux chocs externes.

A propos de l’endettement à des taux d’intérêts non-concessionnels, Dieudonné Evou Mekou avoue qu’en théorie, dans le principe de l’endettement, on contracte un prêt concessionnel pour les projets relevant du social, du culturel, de l’éducation, de la santé et autres, parce que la charge est moins lourde et il n’y a pas une rentabilité immédiate. Et qu’on s’endette au niveau commercial pour des projets qui ont une rentabilité économique directe et immédiate. « Mais quand on voit le niveau de besoins du pays, c’est difficile de s’en tenir à cette séparation stricte. J’estime qu’on n’a pas trop le choix. Si on doit faire face à tous les besoins du domaine social et construire des routes en même temps, on doit s’endetter d’une façon ou d’une autre », constate le DG de la CCA.

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