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Dossier de la Rédaction

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Bertoua: près de 500 enfants marchent contre les crises

C’est en prélude à la Journée africaine qui sera célébrée le 16 juin prochain.

Le lancement de la 26e Journée de l’Enfant africain a connu une résonance singulière, le 13 juin 2016 à Bertoua, chef-lieu de la région de l’Est. Une marche a servi de trempe de lancement à la dite journée a donné une idée de ce que veulent les enfants du contient, singulièrement ceux du Cameroun. Très tôt, lundi dernier, ils ont pris d’assaut, dans le calme, mais avec une détermination affirmée, la place des fêtes de Bertoua, point de départ pour cette manifestation infantile. Dans les rangs, des enfants de toutes couches, de différentes tranches d’âge. Enfants réfugiés, ceux de la rue, nationaux, orphelins, mineurs…

Une hargne les habitait : vivre et grandir en paix et dans l’amour familial. Ces enfants, près de 500 selon les responsables des affaires sociales, ont donné une note particulière à leur journée qui se célèbre cette année sous le thème « conflits et crises en Afrique : protégeons les droits de tous les enfants »…  Par des pancartes, ils ont exprimé ce qu’ils veulent de leur famille, dirigeants, au travers des messages clairs. Morceaux choisis : non au terrorisme, non à la barbarie, non à Boko Haram, non à leur torture, non leur enrôlement dans les travaux forcés. Des tares dont certains sont victimes et qui rendent difficiles la vie et l’épanouissement de plusieurs d’entre eux.

Selon Evina Judith, déléguée départementale du ministère des Affaire sociales du Lom-et-Djerem, les enfants de cette unité administrative vivent des difficultés de divers ordre. Les moindres ne sont pas les abandons, la malnutrition, la précarité, qui les exposent à d’autres maux allant jusqu’à la mort. « Il y a eu des arrivées spontanées des enfants réfugiés, qui ont meublé nos rues. On a autour de 17 000 enfants réfugiés, victimes de la crise en RCA. Nos propres enfants sont aussi dans la rue mais on ne les compte pas comme les réfugiés. Globalement, nous avons beaucoup plus d’enfants dans la rue », explique-t-elle.

Il existe certes un centre d’accueil pour mineurs en situation de détresse, d’abandon. Ce  centre recase ces enfants, en attendant de trouver un lien avec leurs familles respectives. Ce n’est pas toujours automatique. Et les moyens ne sont toujours pas assez pour prendre en charge ces enfants qui ont besoin de grandir et n’ont pas demandé à naitre. Voilà pourquoi, pour notre interlocutrice, la 26e édition de la journée de l’enfant africain doit être placée sous le signe de la paix, de la cohésion sociale et de la responsabilité des parents, des dirigeants.

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