Les responsables des structures d’enseignement du secteur se sont retrouvés pour réfléchir à l’amélioration qualitative de l’offre.
Avec les impératifs d’une agriculture de seconde génération, la formation des techniciens d’agriculture doit irrémédiablement connaître une montée en puissance. C’est cette problématique qui était au centre de la 8e rencontre annuelle des directeurs des écoles d’agriculture, tenue récemment à Garoua.
Présidés par le délégué régional de l’Agriculture et du Développement rural du Nord, Raymond Haman Dawaï, représentant le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, les travaux avaient pour objectif principal d’apporter des solutions concrètes aux problèmes liés à la formation agricole, coopérative et communautaire. Face à l’explosion démographique que connaît le pays, les défis majeurs qui interpellent l’enseignement et la formation agricoles, sont indéniables. Au rang de ces défis, figure en bonne place la rénovation du dispositif d’enseignement et de formation agricoles.
Sous le thème : « Stratégie de redynamisation des écoles d’Enseignement et de Formation agricoles, coopératifs et communautaires », cette édition 2016 a dressé un bilan de l’année écoulée (2014-2015) et planché sur les mesures idoines pour assurer, entre autres, l’organisation avec succès des examens de sortie des promotions 2014/2016 et des concours d’entrée en première année au titre de l’année académique 2016/2017 ; la participation plus efficace des écoles du Minader à l’examen national du Brevet de Techniciens supérieurs et la redynamisation de ces structures de formation.
