A mi-parcours de l’année académique 2015-2016, 624 mémoires et thèses ont été soutenus à l’université de Dschang (UDS). Soit 36 thèses de doctorat PhD, 471 mémoires de Master et 117 mémoires d’ingénieurs. Des chiffres qui sont en nette progression par rapport aux 568 mémoires et thèses de l’année académique 2014-2015. Ces performances, indique le chef du service de l’Information et des conférences, Dr Alexandre Djimeli, s’inscrivent dans un processus de redynamisation de la recherche impulsé par le nouveau recteur, le Pr Roger Tsafack Nanfosso.
A travers le label « Université de Dschang : campus d’attractivité », le Top management veut donner un coup d’accélérateur à la vitalité de l’Ecole doctorale (ED), créée le 2 septembre 2010 par le Pr Anaclet Fomethe, et réorganisée le 11 avril dernier par son successeur. Dans cette dynamique, le conseil rectoral a confié à une équipe de chercheurs dirigée par le Pr Martin Tchamba, secondé par le Pr Joseph Keutcheu, la tâche de conduire un audit pour améliorer les performances de l’ensemble des laboratoires de l’université.
Le 27 mai dernier, le Pr Tchamba a annoncé la fin de l’étude et la disponibilité des résultats. Qui marque la fin du processus de réforme de première génération de l’ED. Durant un mois et demi, 44 laboratoires de l’UDS (facultés des Sciences, des Sciences juridiques et politiques, d’Agronomie et des sciences agricoles, des Lettres et sciences humaines, des Sciences économiques et de gestion, l’Institut universitaire Fotso-Victor) ont été passés au crible. En perspective, l’évaluation, indique le Pr Keutcheu, a permis de créer des conditions d’attractivité à même de donner une plus grande visibilité à l’Ecole doctorale.
En l’occurrence, l’accélération du processus de soutenance de mémoires et thèses et de publication des travaux. L’amélioration de l’étoffement du corps professoral, gage de la crédibilité des thèses soutenues. La modernisation de l’ED pour accompagner le développement de l’enseignement supérieur et contribuer au développement du Cameroun. La normalisation du parcours de l’étudiant en thèse à 36 mois…Toutes choses qui contribuent à accroître les capacités d’encadrement de l’ED et à lever un certain nombre de goulots d’étranglement qui freinaient les jeunes chercheurs dans l’atteinte de leurs objectifs de recherche.
