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Dossier de la Rédaction

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Conflits armés, enfants en danger!

enfants-conflits-armes-dangerCertains sont tués ou blessés dans des attaques, tandis que d'autres sont enlevés et exploités par la secte islamiste Boko Haram, notamment.

C’est par un matin pendant la période des récoltes qu’Habiba Salé, ressortissante de Hidoua, petite localité de la région de l’Extrême-Nord, a été enlevée, il y a une vingtaine de mois, par la secte islamiste. Avec elle, d’autres personnes dont de nombreux enfants. Une fois dans la forêt de Sambissa au Nigéria où les membres de la secte avaient replié, face à une offensive de l’armée régulière, l’otage a relevé la présence d’un grand nombre d’enfants dans les effectifs de personnes maintenues en captivité dans des conditions précaires.

C’est clair, les enfants camerounais, nigérians et d’autres nationalités paient un lourd tribut dans les exactions perpétrées par Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord et les environs. Certains ont été tués ou blessés dans les attaques de villages. D’autres ont été enlevés, puis utilisés comme kamikazes ou chairs à canon. D’autres encore sont victimes d’abus sexuels et de traitements dégradants de toutes sortes. Un grand nombre se retrouvent déplacés, orphelins ou séparés de leurs familles. Témoins d’événements effrayants dans lesquels leurs parents et proches ont péri, d’aucuns sont traumatisés à vie. « Ces attaques et ces violations laissent non seulement des marques indélébiles chez ces enfants, mais affectent aussi leur sentiment général de sûreté et de sécurité », assure un cadre de la branche camerounaise de l’ONG Plan international.

De nombreux enfants, victimes du conflit orchestré par la secte islamiste, vivent dans des conditions terribles dans des centres de déplacement, sous les arbres et dans des tentes de fortune et bénéficient d'un accès limité aux vivres, aux services d'eau et d'assainissement ainsi qu'à la protection et à l'éducation. Ils dépendent des rations de nourriture distribuées par le gouvernement et ses partenaires au développement, ainsi que de ce qu'ils mendient dans les communautés qui les accueillent. Selon le Fonds des Nations unies pour l'Enfance (UNICEF), des niveaux élevés de malnutrition menacent de milliers d'enfants dans la région de l’Extrême-Nord et celle de l’Est, où les victimes des rebelles centrafricains ont afflué ces dernières années.

Au-delà des questions de sécurité, nutrition, santé et scolarité à régler, la prise en charge psychologique est particulièrement importante pour ces petites victimes dont les vies quotidiennes ont été totalement perturbées. Ils se retrouvent, en effet, dans des lieux inconnus avec des gens inconnus alors que leur structure de protection habituelle (la famille élargie, les voisins, les enseignants, les leaders religieux, les chefs et leaders locaux) s'est effondrée. Ces différentes situations sont à nouveau sous les feux de la rampe à l’heure où le Cameroun célèbre la Journée mondiale de l’enfant africain.

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