Le gouverneur a saisi cette opportunité pour inviter les enfants à plus de responsabilité.

Parfois de façon naïve, les jeunes sont utilisés pour poser des actes terroristes en temps de crise. Tel est souvent le cas des adeptes de la secte Boko Haram où ceux-ci sont transformés en kamikazes. Ils sont aussi enrôlés dans des conflits armés où ils servent de chair à canon. Certes ces abus à l’endroit des enfants ne sont pas encore perceptibles dans nos milieux, mais à la faveur de la célébration de la 26e édition de la journée de l’enfant africain, le gouverneur de la région de l’Extrême-Nord a invité les enfants de son unité de commandement à plus de prudence et de vigilance et au respect scrupuleux des institutions.

« En accomplissant vos devoirs, en respectant rigoureusement les conseils de vos parents et aînés, vous contribuez de manière significative à votre propre protection et vous participez efficacement à la lutte contre Boko Haram par vos attitudes réfléchies et responsables », a martelé Midjiyawa Bakari. A cette occasion, le gouverneur n’a pas fait l’économie des instruments juridiques mis en place par les pouvoirs publics en vue de la protection des droits de tous les enfants.

C’était l’apothéose d’une série d’activités organisées à l’occasion de cette journée internationale qui avait été lancée le 10 juin 2016 à Maroua par Pauline Irène Nguene, le ministre des Affaires sociales. Durant toute une semaine, ont été organisées à Maroua des activités socio-culturelles et sportives à l’occasion de cette journée. Aux gagnants, les prix ont été solennellement remis à l’occasion de l’apothéose de cette cérémonie qui a eu lieu à l’esplanade des services du gouverneur de la région de l’Extrême-Nord. Cette commémoration a aussi permis d’apprécier la force de mobilisation des structures locales qui œuvrent dans l’encadrement des enfants. Ceux-ci ont régalé le public à travers des poèmes, des danses et des sketches qu’ils ont exécutés.