Acteur, réalisateur, scénariste, producteur, humoriste, etc. Mille casquettes qui font vivre à ce jeune homme sa passion dans le cinéma.
Il a un rêve. Laisser son nom gravé dans le marbre du 7e art camerounais et africain. Il met sur pied le projet « Un film, une bière » pour promouvoir à petits prix, des produits du cinéma camerounais. De cette initiative résulte « Sur la route d’un ange », les deux volets du film « Le Blanc d’Eyenga » et un quatrième film à venir. « Il va rendre hommage à nos forces de l’ordre », confie Ntamack.
Etudiant en faculté des arts du spectacle à l’Université de Yaoundé I, il lâche l’amphithéâtre qu’il trouve trop théorique. Pour la pratique, il s’inscrit au Théâtre universitaire. Il crée sa troupe « Le Sisqo théâtral » au début des années 2000. Entre-temps, il tourne à droite à gauche, jusqu’à la révélation. « Le meilleur petit », avec Serange Mebina, feue Mama Hélène. Ntamack y joue un gigolo. Ce rôle lui ouvre des portes. Il est embarqué par le metteur en scène et comédienne Yaya Mbilé, dans une tournée théâtrale africaine : « Comme des flèches ». En 2004, il rentre au Centre de formation professionnelle en audiovisuel de la CRTV (CFPA). Il en ressort diplômé avec « Psychose », qui remporte le grand prix du festival de télévision africaine. L’heure des longs métrages sonne. Il est vu notamment dans « Les saignantes » de Jean-Pierre Bekolo.
Il est reçu au concours du prestigieux Cours Florent à Paris. Après trois ans de formation, Thierry Ntamack tente sa chance aux Etats-Unis. A Los Angeles, il est mannequin et fait des figurations. Sa rencontre avec Ice-T change tout. La star américaine le convainc de rentrer au Cameroun, y faire son terrain, pour qu’un jour, le 7e art camerounais porte sa griffe.
