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Dossier de la Rédaction

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Rendez-vous avec l’Ekang à l'Olympia de Paris

Le 10 juillet prochain, cette salle mythique va accueillir des artistes camerounais, gabonais et équato-guinéens, pour un concert de bikutsi.

Le Cameroun a décidément la cote à l’Olympia de Paris. Charlotte Dipanda y sera la tête d’affiche le 10 septembre prochain, comme les X-Maleya, l’ont été le 14 septembre 2014. Deux mois jour pour jour avant le show de Charlotte Dipanda, un autre phénomène camerounais se produira sur cette scène mythique. Le public parisien assistera en privilégié à l’événement baptisé « Concert bikutsi Ekang fang-béti », organisé par DLA Music Group et Torpedo Productions. La culture fang-béti est ainsi mise à l’honneur. Une vingtaine d’artistes,  quatre générations musicales main dans la main, et trois nations au sommet. C’est l’essence-même du concert Ekang. Le Cameroun, la Guinée-équatoriale et le Gabon s’associent pour cet événement à vivre le 10 juillet  prochain à l’Olympia Bruno Coquatrix.

Pour le Cameroun, les artistes annoncés par l’organisation sont, K-Tino, Govinal, Mbarga Soukouss, Coco Argentée, Atebass, Ange Ebogo, Tonton Ebogo, Eboue Chaleur, Dynastie Le Tigre, Lab’l, Mani Bella, Georges Seba, Ama Pierrot, Nkodo Sitony, Bisso Solo, Richard Amougou, Zele le Bombardier, Tsimi Torro. La plus jeune du crew Cameroun ce soir du 10 juillet sera sans doute Indira, l’artiste gospel, qui a récemment présenté son troisième album « Le surnaturel ». Les ambassadeurs du Gabon à ce spectacle se recrutent parmi Arnaud Eyagha, Nina Karole, Sima Boula, Angèle Assele. La Guinée-équatoriale sera pour sa part représentée par Néné Bantu, Brigida Biol, mais aussi avec un hommage à Maélé.

Ce spectacle souhaite promouvoir les rythmes traditionnels du peuple Ekang, mais aussi donner une image neuve du bikutsi auprès de la jeune génération et conquérir un public international. Pour les organisateurs, il est également question d’offrir une meilleure visibilité à la musique traditionnelle, tout en profitant de cette mondialisation grimpante pour créer une synergie entre les rythmes des peuples Ekang, qu’il soit du Cameroun, du Gabon ou de la Guinée équatoriale. Saluer le travail de pionniers comme Ange Ebogo, Mbarga Soukouss, Nkodo Sitony, est aussi l’une des motivations de ce concert à l’Olympia Bruno Coquatrix.

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