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Dossier de la Rédaction

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Mbalmayo en maître dans la Ligue de basketball du Centre

S.O.S Villages d’enfants a remporté le titre de vainqueur général des finales de la coupe du Cameroun samedi dernier à Yaoundé.

La coupe régionale a pris la direction de Mbalmayo. S.O.S Villages d’enfants du Cameroun a remporté trois des cinq finales organisées samedi 18 juin dernier dans les catégories jeunes (pupilles, minimes, benjamins, cadets) au palais polyvalent des Sports de Yaoundé. Les finales de la coupe de la Ligue régionale du Centre de basketball coïncidaient avec la célébration de la « semaine de l’Enfant africain ». Trois victoires nettes chez les (U-12) benjamins (22-18 contre Friendship) ; les (U-14) minimes (32-29 contre Onyx) et les (U-16) cadets (33-5 contre ACPBA). Les deux autres finales ont été remportées par ACPBA devant Onyx (U-10, 18-6) et ACPBA (filles) sur Mballa II (13-7).

Lors des cinq finales, il y avait de l’insouciance, de l’envie, du spectacle et surtout la volonté de réaliser des prouesses. Le public ne s’est pas ennuyé. Et à S.O.S village d’enfants, on n’a jamais montré qu’on était « différent » des autres. Eux, ce sont des enfants défavorisés. La culture et la passion du basket, les rudiments appris et le talent entretenus sont un bonus pour ces enfants récupérés par l’ONG. Il faut les voir essayer et enchaîner des cross, conclure des dunks parfois forcés et faire des écrans pour comprendre ce qui bouillonne au fond d’eux. Très peu de lacunes chez ces jeunes, qu’ils s’appellent Claude Fotso (U-12), Gilles Nounkam et Hervé Koyé (U-14), Abega Effa (U-16). Ils n’ont qu’une chose en tête : faire honneur à leurs encadreurs.  Hervé Koyé était d’ailleurs meilleur joueur de la catégorie des benjamins (U-12) l’an dernier quand son coach, Jordanne Tamo, recevait le prix de meilleur encadreur. Le club avait décroché une seule coupe l’an dernier chez les benjamins et ce sont les ailes aux pieds qu’ils sont montés à chaque fois sur l’aire de jeu. « Ces succès sont d’abord une satisfaction personnelle parce que nous travaillons avec des enfants en situation difficile qui manquent souvent de matériel. Ensuite, c’est une satisfaction collective parce que ces enfants y ont cru », reconnaît Jordanne Tamo.

Des séances hebdomadaires de quatre heures et demies mercredi et samedi, en plus du travail physique supplémentaire ont fini par prouver que dans la ville de Mbalmayo, la formation marche bien et cela fait plusieurs années que cela dure.  

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