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La candidature unique divise dans la Présidentielle gabonaise

ali-bongo-campagne-electoraleL’opposition est partagée à ce sujet, pendant que le président Ali Bongo Ondimba engrange des soutiens de poids.

L’opposition gabonaise a de la peine à trouver un consensus autour d’une candidature unique en vue de l’élection présidentielle annoncée pour le 27 août prochain dans le pays. Les candidatures se multiplient et la vie politique du pays est rythmée par des annonces de candidatures d’hommes politiques, anciens ministres, hauts commis de l’Etat, etc. En rangs dispersés, certains acteurs politiques appellent à une candidature unique pour contrée le président Ali Bongo Ondimba. « J’ai pris l’initiative d’adresser une lettre à tous les candidats déclarés pour leur proposer de nous retrouver », a expliqué à RFI, l’ancien Premier ministre Casimir Oyé Mba. Même son cloche du côté du Mouvement de redressement national (Morena Unioniste). « Une candidature unique est un vœu de tous »,  a estimé le secrétaire général de ce parti Bienvenu Erichk Mauro Nguemah. Mais, Casimir Oyé Mba reste sceptique quant à l’idée d’une candidature unique de l’opposition. « Non, ce n’est pas facile », a-t-il déclaré.

Malgré ces appels à l’union des partis politiques, des candidatures sont annoncées ici et là à travers le pays. Le consensus semble difficile. Plusieurs barons de la politique locale sont déjà en course. Il s’agit de l'ancien gouverneur de la Banque des Etats d'Afrique centrale, Casimir Oyé Mba ; de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guy Nzouba Ndama et de l’ancien président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping et bien d’autres.

Dans le même temps, le président de la  République gabonaise, candidat à sa succession, engrange des points. Le week-end dernier, la nouvelle conseillère politique du président de la République, l’ancienne ministre de la Famille et des Affaires sociales, Honorine Nzet Biteghe a rejoint les rangs du Parti démocratique gabonais (PDG). Elle était jusque-là connue comme une activiste de la société civile, engagée dans le social. Par ailleurs un mouvement a été créé : la «Dynamique plurielle». Elle a pour objectif de soutenir de manière appuyée, résolue et totale, la réélection du président actuel, Ali Bongo Ondimba.

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