Elles l’ont fait savoir vendredi dernier à Maroua, lors de la célébration de la 22e journée mondiale dédiée à cet effet.
Les populations de la région de l’Extrême-Nord sont plus que jamais déterminées à barrer la voie à l’avancée du désert. Elles ont affiché leurs ambitions dans la bataille qu’elles veulent mener contre la désertification, vendredi dernier à Maroua, à l’occasion de la célébration de la 22e journée mondiale de la lutte contre la désertification dont le thème choisi était : « Protéger la terre. Remettre les sols en état. Mobiliser les populations».
C’était une occasion idoine pour ces populations particulièrement touchées par les conséquences de l’avancée du désert d’étaler leur feuille de route pour soutenir les actions déjà engagées par les pouvoirs publics. En bonne place de leurs activités figurent la lutte contre les feux de brousse, la coupe abusive du bois de chauffe, l’exploitation abusive des terres cultivables…Elles ont solennellement pris l’engagement, non seulement de planter les arbres, mais aussi de les entretenir afin de faciliter la reconstruction des sols dégradés.
La célébration de cette journée à Maroua s’est déroulée en présence du représentant du ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable, le secrétaire général dudit ministère, Patrick Akwa Kum Bong.
Les activités qui se sont étalées sur deux jours étaient présidées par le gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, Midjiyawa Bakari. « La lutte contre la désertification n’est pas une affaire du gouvernement seul, elle doit être une action commune pour qu’elle soit efficace. C’est aussi une façon de lutter contre la pauvreté car, sans arbres il n’y a pas de vie, sans vie la nature disparaît et nous avec. Donc il est temps de renforcer la lutte contre la désertification pour garantir un avenir meilleur aux générations futures », a martelé le gouverneur. Des propos que le secrétaire général du Minepded va renchérir en disant que le thème choisi cette année prend en compte la mobilisation et l’implication totale des populations.
