C’est ce que révèle le rapport annuel d’observation de l’association Génération-Positive présenté mercredi dernier à Yaoundé.

L’association Génération-Positive était face à la presse mercredi dernier, dans les salons de l’hôtel Mérina à Yaoundé. C’était pour présenter son rapport annuel sur l’accès aux soins de santé relativement à la prise en charge du Vih/Sida, de la tuberculose et du paludisme au Cameroun. Placée sur le thème « Mes droits, ma santé, ma vie », la cérémonie de présentation du document s’est déroulée en présence des membres de la société civile, des personnels de santé, des hommes des médias.

Des données collectées par Génération-Positive, il apparaît que des avancées remarquables ont été enregistrées par rapport à 2014 et relativement à la prise en charge des victimes du Vih/Sida. Ils sont nombreux à être mis en confiance et à se rendre désormais dans les formations sanitaires où un accueil digne leur est réservé. Cependant, les indicateurs sont en recul pour ce qui est de la tuberculose et du paludisme. Des surcoûts sont appliqués aux frais de consultations, d’examens et médicaments. Les ruptures dans les stocks de médicaments, test de dépistage et autres sont quelques-uns des maux régulièrement relevés dans les formations sanitaires. Toutes choses qui inhibent les efforts jusque-là consentis par le gouvernement dans ce secteur. « Pour les perspectives, nous comptons sur l’appui de notre partenaire pour mettre sur pied une base de données électronique tout en introduisant le suivi de l’accès aux soins des hépatites et d’autres pathologies », a-t-il rassuré.