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Dossier de la Rédaction

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Les réfugiés espèrent des lendemains meilleurs

La journée à eux dédiée célébrée le 20 juin leur a donné l’opportunité d’avoir une possible vie malgré le traumatisme vécu dans leur pays.

« Je suis parti de chez moi (RCA) ne sachant où aller laissant le feu derrière moi. J’ai tout perdu…  La guerre envoie en exil, sépare les hommes… Les femmes sont violées, les enfants tués… On a assez tué nos pères, nos mères, nos épouses, nos femmes, nos frères, nos sœurs, nos cousins... Pourquoi tout cela? Les gens se divisent, le pays prend feu…». Il s’agit là de quelques paroles de la chanson présentée par un groupe de réfugiés centrafricains venus de Guiwa Yangamo, dans l’arrondissement de Ngoura. Un groupe de douze personnes qui chante l’espoir d’une nouvelle vie, fût-elle en terre camerounaise. C’était le 20 juin à Mandjou, à la faveur de leur journée.

Un moment chargé d’émotion et qui a permis de rappeler le visage hideux de la guerre, les effets néfastes de l’instabilité, la nécessité de préserver la paix. Exécutée dans une mélodie appréciée, ce chant n’a d’ailleurs laissé personne indifférent. La 16e édition de la Journée mondiale des réfugiés a été placée sur le thème : « Rêves et espoir d’un monde meilleur ». Un temps d’arrêt pour magnifier la dignité humaine, rappellera le représentant du gouverneur de la région de l’Est, Alain Patrick Abena, qui a indiqué que l’opération humanitaire et la solidarité envers les réfugiés s’étend dans trois départements de la région (Lom-et-Djerem, Kadey et Boumba-et-Ngoko).

A l’Est, environ 160 000 réfugiés centrafricains sont dénombrés. L’espoir qu’ils magnifient aujourd’hui a été entamé dès leur arrivée au Cameroun, en 2013 pour certains et depuis 2007 pour d’autres. Leur représentant, Ardo Salé, a salué les efforts du gouvernement du Cameroun et de ses humanitaires qui se déploient pour alléger leurs souffrances. Les réfugiés souhaitent voir cependant l’augmentation de denrées alimentaires, la facilitation d’exercer de petits métiers, le soutien pour pratiquer les activités génératrices de revenus. Mais en attendant le prochain retour dans leur pays, ces réfugiés sont tenus de vivre en strict respect des lois et règlements de leur pays d’accueil.

 

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