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Dossier de la Rédaction

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Comprendre la mise en œuvre de la Décentralisation

Le MINATD a été interpellé sur l’évolution du processus.

Comment comprendre que le processus de décentralisation déclenché depuis 2010 ne soit pas encore finalisé en 2016 ? Les ressources humaines locales sont-elles compétentes ? Telles sont, résumées les inquiétudes exprimées jeudi au Sénat par le parlementaire Pierre Flambeau Ngayap. Ses appréhensions s’adressaient à René Emmanuel Sadi, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation.

Craintes non-fondées, a répondu le ministre en restituant la vérité avec des données actualisées. Une quarantaine de décrets fixant modalités d’exercice de ces compétences déjà signés. « Seul a été différé le transfert de quelques compétences particulièrement complexes », a expliqué le ministre qui a aussi restitué la vérité des chiffres : 80 milliards de F de crédit concédés aux collectivités, 46 milliards de F de dotation générale de la décentralisation, 700 milliards de F de recettes issues de la fiscalité. Des avancées indiscutables, selon le membre du gouvernement même si les défis demeurent la qualité et la quantité des ressources humaines. Un programme de formation existe dont la mission est le renforcement des capacités, a-t-il indiqué.

Anja Simon Ngwo, lui était préoccupé par l’éclatement de l’actuel arrondissement d’Akwaya en d’autres unités administratives. Malgré ses potentialités et sa situation géographique, la création d’une unité administrative est faite sur la base des études bien précises. En plus, elle a un coût matériel et financier et prend en compte la viabilisation économique de l’unité à créer. De ce fait, la priorité demeure la fonctionnalité des unités existantes.

René Emmanuel Sadi a aussi interpellé par le sénateur Nguibé Djoel préoccupé par la situation des déplacés de l’Extrême-Nord. On évalue à 85 000 le nombre des déplacés et 100 000 les personnes déplacées du fait de la guerre. Un comité interministériel ad hoc chargé de la gestion des situations d’urgence et un programme spécial d’urgence concernant ces personnes existent, a rappelé le ministre. Ces programmes pourvoient en besoins et limitent la pression de ces personnes en détresse sur l’environnement, objet de la préoccupation du sénateur.

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