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Dossier de la Rédaction

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Déjà la rentrée se signale

Les sollicitations des vacanciers n’éclipsent pas celles de la prochaine année scolaire.

Les épreuves écrites du probatoire de l’enseignement général s’achèvent ce jour. D’autres examens notamment ceux relevant de l’enseignement technique commercial et industriel restent encore programmés tout au long du mois de juin et dans la première décade du mois de juillet. Pendant que certains parents et élèves attendent encore, parfois avec beaucoup de stress, les résultats des différents examens, certains établissements privés à la réputation établie en termes de performances scolaires, invitent déjà les parents dès ce mois de juillet à réserver ou à confirmer l’inscription de leur progéniture. Cette exigence ne donne aucune souplesse aux parents coincés par les soucis financiers. Bien au contraire, l’inobservance de cette procédure fait perdre à l’enfant sa place dans son établissement. Les parents qui pensaient que les vacances constituaient une pause dans leur stress financier pendant la période active des classes se retrouvent ainsi dans un cycle infernal de dépenses sans fin. Faire passer des vacances « utiles » aux enfants coûte de plus en plus cher aux parents.

Lorsque l’enfant n’a pas eu de bonnes performances scolaires à la fin de l’année, le système à la mode aujourd’hui est de l’inscrire à un cours de mise à niveau.  D’autres parents plus proactifs anticipent sur les cours de la classe dans laquelle est admis l’enfant en l’inscrivant dans un cours particulier. Les loisirs ne sont pas en reste. Il y a aussi ceux qui veulent faire apprendre une discipline sportive à leurs enfants notamment le tennis, le basket ou le karaté. Dans un contexte où le numérique devient dominant, les cours d’informatique deviennent incontournables et les jeux-vidéos constituent la drogue des enfants.

Toutes ces activités nécessitent des sacrifices financiers que les parents ne sont pas toujours en mesure de consentir. Ils se retrouvent dans une spirale où il faut dépenser sans compter. Il faut trouver cet argent qui, à cause des contraintes et du niveau de vie de plus en plus élevé, tant en ville qu’en campagne, devient rare. Dans la réalité, rares sont les familles à disposer de revenus conséquents pour couvrir ces besoins extra des enfants même si d’autres, au contraire, sont en mesure de dépenser bien davantage. Entre l’idéal et le possible, les parents jonglent selon leurs moyens et leurs priorités. La plupart des ménages usent de plusieurs acrobaties pour satisfaire la curiosité, les désirs et garantir l’avenir de  leur progéniture.

 

 

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