Les deux candidats à la présidentielle américaine multiplient les attaques l’un envers l’autre.
La campagne pour la présidentielle américaine de novembre prochain ne s’annonce pas de tout repos. L’affiche quasi certaine de cette élection, Hillary Clinton-Donald Trump produit déjà des étincelles. Cette semaine, les deux candidats se sont montrés particulièrement virulents l’un envers l’autre. Pour le candidat républicain, Donald Trump, « Hillary Clinton est peut-être la personne la plus corrompue à s'être jamais présentée à la présidence des Etats-Unis. C'est une menteuse de première classe. » Il a notamment mis en cause l'acceptation de dons étrangers pour la Fondation Clinton alors qu'elle dirigeait le département d'Etat. Pour le candidat républicain, sa rivale manque de leadership. Il a ainsi évoqué sa légèreté dans la gestion de l’attentat de Benghazi du temps où elle était secrétaire d’Etat et ses voltefaces sur les accords commerciaux ou encore son manque de fermeté sur la question de l’immigration.
Hillary Clinton n’a pas accepté religieusement le chapelet de critiques égrené par son adversaire. Pour l’ancienne secrétaire d’Etat, Donald Trump est un mythomane notoire. Il serait d’après elle, un affabulateur qui utilise à des fins électoralistes un argumentaire commercial creux. « La fondation Clinton aide les pauvres à travers le monde à avoir accès aux médicaments anti-sida. Donald Trump utilise les pauvres à travers le monde pour confectionner la marque de ses costumes et de ses cravates», d’après la candidate démocrate. Davantage, à cause de son caractère, Hillary Clinton ne juge pas son adversaire digne de la fonction suprême.
Dans les deux camps, l’offensive est tous azimuts et les paroles sont particulièrement virulentes. Alors que l’élection a lieu dans plus de quatre mois, l’opinion américaine s’interroge sur la tournure que pourrait prendre la campagne. D’après les dernières enquêtes d’opinion, les deux candidats en lice ne suscitent pourtant pas un enthousiasme particulier auprès des électeurs américains. Pour inverser la tendance, ils gagneraient à recentrer leur campagne sur les préoccupations des Américains. Mais ils sont loin d’en prendre le chemin.
