Une rencontre y relative s’est tenue le 24 juin à Ebolowa.

En moyenne, 15% de Camerounais continuent de souffrir de famine. Et, plus d’un million d’autres citoyens sont vulnérables à l’insécurité alimentaire de même que, la demande en produits agricoles est aujourd’hui de plus en plus croissante. Ces données sont de Guy Ronel Guemaleu, sous-directeur de la Coopération multilatérale, au ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat). Un des experts retenus à Ebolowa, pour entretenir des invités venus de tous les horizons, administrations publiques, chefs traditionnels, élus locaux, société civile, sur la revue stratégique de la sécurité alimentaire et de la nutrition au Cameroun.

Pour Thierry Kin-Nou Nana, secrétaire général des services du gouverneur du Sud, qui a présidé les travaux au nom du gouverneur, vu le contexte de déplacement des populations, l’insécurité et les conflits armés dans les pays voisins, le phénomène Boko Haram, le flux important de réfugiés et de déplacés, il est urgent que le Cameroun revoit sa stratégie de la sécurité alimentaire et de la nutrition. Mais, aussi a-t-il poursuivi, il est question de synchroniser les actions entre partenaires, le gouvernement et le système des Nations unies, à travers le Programme alimentaire mondial (PAM).

Les travaux d’Ebolowa ont donc constitué un exercice analytique et consultatif, pour fournir une meilleure compréhension du contexte en matière de sécurité alimentaire et de nutrition.  Cet exercice a trois objectifs fondamentaux, à savoir : appuyer le gouvernement et ses partenaires, dans les efforts d’élimination de l’insécurité alimentaire et la mal-nutrition,  promouvoir l’engagement entre le Pam et gouvernement du Cameroun, faciliter les consultations stratégiques avec les autres partenaires.