Après trois semaines de jeûne, l’action des pouvoirs publics a permis un approvisionnement constant des marchés.

Il suffit de faire un tour au marché central de Garoua, pour se rendre compte de la disponibilité des produits de grande consommation. Qu’il s’agisse du riz, du sucre, de l’huile, du poisson ou de la viande, le consommateur peut se les procurer en quantité et en qualité. Même la notion-prix a été réglée par la délégation régionale du Commerce pour le Nord, qui a engagé une campagne de vente promotionnelle pendant cette période de jeûne du Ramadan.

A côté des boutiques-témoins mises en place par cette structure décentralisée du Mincommerce, l’on retrouve désormais des caravanes de vente promotionnelle qui sillonnent les villes et campagnes. Au niveau des chefs-lieux de départements du Nord, des points de vente ont été créés, animés par les partenaires de la délégation régionale. Dans ces marchés forains, les prix restent à la disposition du citoyen moyen. Le kilogramme de viande sans os se vend à 1300F pendant que celui avec os se vend à 1600F. Un prix nettement meilleur que celui pratiqué par les bouchers dans les marchés, qui oscillent entre 1800 et 2200F.

Quant au sucre, le produit en poudre se vend à 650F le Kg et celui en carreau à 750 Kg. L’huile de table, surtout celle de marque « Diamaor »coûte désormais  1050F. Et pourtant, cette marque fabriquée localement par la Sodecoton se vendait à 1150 F l’année dernière à la même période du Ramadan. Pour Dahirou, le délégué régional du Mincommerce-Nord, « il est question pour les pouvoirs publics de rendre disponibles et accessibles tous ces produits pendant et après le Ramadan ». Et le régional de rassurer que « tous les magasins de stockage sont actuellement bien fournis  par ces aliments».