Le projet de loi sur le placement collectif en valeurs mobilières étudié lundi par la Commission des finances et du budget du Sénat.

Alamine Ousmane Mey, ministre des Finances (MINFI), a défendu lundi au Sénat, le projet de loi relatif aux organismes de placement collectif en valeurs mobilières du Cameroun. Le projet de loi était sur la table de la commission des finances et du budget. Il est proposé par le gouvernement dans la perspective de la mise en œuvre des textes de 1999 qui crée le marché financier, lequel prévoyait une mise en œuvre progressive des instruments devant permettre à l’économie du Cameroun de mobiliser suffisamment de ressources pour les allouer au financement des investissements productifs. « Le projet de loi défendu permettra, dans un avenir proche, aux petits épargnants et opérateurs économiques, de mettre ensemble leurs épargnes pour avoir accès au marché financier », a rassuré le MINFI. Ceci va offrir des alternatives dans l’approvisionnement du marché financier et dynamiser la Douala-Stock-exchange. La démarche vise aussi à rehausser le niveau des appuis financiers porté par le secteur bancaire et le marché financier. Le projet de loi permettra aussi d’asseoir la vision du financement de l’économie sur un levier fort, caractérisé par des instruments nouveaux.

Au sortir des travaux, le président de la commission, Elie Victor Essomba Tsoungui, a affirmé que les sénateurs ont voulu savoir comment le gouvernement entend faire pour rendre attractif le marché boursier de Douala, car c’est le seul marché des valeurs mobilières du pays. Ils ont également cherché à savoir s’il est possible d’envisager le rapprochement entre les deux marchés financiers d’Afrique centrale.

D’après Alamine Ousmane Mey, les parlementaires ont manifesté un engouement vis-à-vis de cet instrument financier qui va permettre d’étendre la panoplie d’instruments qui servent à animer le marché des capitaux. Au finish, il est question de revitaliser la Douala-Stock-Exchange.