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Dossier de la Rédaction

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Linda Mba: cœur de meneuse…

La capitaine de Fap, meilleure marqueuse du club, a remporté son 2e titre  consécutif dimanche dernier.

Elle a 32 ans. Elle a interrompu le basketball pendant deux ans. Et dimanche dernier, Linda Mba (meneuse ; 1,68 m ; 62 kg), capitaine de Fap basketball dames, a remporté son deuxième titre de championne du Cameroun à l’issue d’une finale folle à l’esplanade du palais des Sports de Yaoundé. Linda Mba, c’est l’histoire d’une jeune dame qui tombe amoureuse du basketball dans les années 2000. Elle réside à Ebolowa et à cette période, elle rêve d’une grande carrière.

En 2006, elle rejoint les banquières de BEAC. De belles saisons, de belles histoires au passage, quelques titres  jusqu’en 2010 (vainqueur de la coupe du Cameroun et MVP). Puis, il y a cette blessure au genou qui la pousse hors des stades pendant deux ans. En 2013, elle est de retour. François Enyegue, le coach de Fap, lui parle du projet de création de la section féminine. Elle est intéressée. Au regard de son charisme, son expérience et sa maturité et son back-ground, il n’hésite pas à lui confier les clés de Fap. Voici Linda Mba, capitaine. Après avoir passé un moment à essuyer des défaites contre Injs, Linda  Mba a su se monter déterminante quand il le fallait.

Linda Mba tourne à 17,4 points par match. Quand elle se met dans vos jambes, c’est une véritable peste. Sur le terrain bétonné du palais des Sports, elle éblouit par son talent et son énergie. Elle se distingue surtout par sa capacité à diriger et à prendre ses responsabilités. Elle n’hésite pas à prendre des shoots de loin. Altruiste, intelligente et réactive, elle colle à la description du parfait meneur en basketball même si, sur le terrain, on le sent, elle a un feeling particulier avec Edith Laure Kameni Tosom et Isabelle Aïcha Njike.  Plus de 16 ans après avoir entamé sa carrière de basketteuse, Linda Mba tourne au Cameroun. Pourtant, elle a du talent. « J’ai eu des opportunités qui n’ont pas abouti. J’espère qu’avec les années qui me restent, je trouverai quelque chose », raconte-t-elle. A part le basketball, elle travaille  pour une association qui aide au développement local. Elle poursuit aussi des études en économie de l’environnement à l’université de Yaoundé II à Soa. Pour la finale de la coupe du Cameroun, elle espère le doublé.

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