La Commission internationale du bassin Congo-Oubangui-Sangha s’est réunie mardi à Yaoundé pour plancher sur la question.
Le bassin du Congo est le plus grand bassin hydrologique d’Afrique, le deuxième du monde après celui de l’Amazonie. Or, la sous-région Afrique centrale connaît une évolution désertique assez importante. L’idée de la Commission internationale du bassin Congo-Oubangui-Sangha (CICOS), outil de concertation et de gestion de ce bassin, est de transférer de l’eau dans le bassin du Congo pour alimenter les zones désertiques. La 14e session ordinaire du comité de direction de la Commission internationale du bassin Congo-Oubangui-Sangha (CICOS) ouverte hier à Yaoundé vise à trouver les voies et moyens de réaliser cet objectif. Lors de l’ouverture des travaux, le ministre délégué auprès du ministre des Transports (MinT), Dr Mefiro Oumarou, a rappelé que la nouvelle politique des Nations unies demande aux Etats de préserver les ressources naturelles.
« La principale ressource naturelle c’est l’eau. Au niveau de la sous-région, il y a des pays qui sont victimes de l’évolution du désert. Il faut que nous sachions comment les Etats peuvent se soutenir en se partageant les ressources naturelles que la Nature nous a données », a indiqué le ministre délégué. Ainsi, les travaux de cette 14e session sont consacrés à la validation du plan d’action stratégique qui s’adapte aux résolutions de la conférence de Paris sur le climat. Aussi, sera-t-il question d’examiner les difficultés que connaît la CICOS notamment des problèmes financiers et la nécessité d’une réforme institutionnelle. Le ministre délégué a invité les participants à formuler des propositions pertinentes au conseil de ministres.
La CICOS a pour mission de promouvoir la navigation intérieure ainsi que de veiller à la gestion des ressources en eau. Elle vise également à gérer de manière durable les ressources en eau du bassin au profit des populations.
