Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Le temps de la vulgarisation

Les députés et les sénateurs auront sans doute fort à faire après la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale et du Sénat pour l’année législative 2016. Car ils ont eu à examiner et à adopter quatre projets de loi qui nécessiteront de leur part, le cas échéant, un travail d’explication, voire de conviction auprès des populations. Ces textes dont l’officialisation, conformément aux procédures en vigueur,  doivent passer par l’étape de la promulgation par le président de la République, sont relatifs au nouveau code pénal, à l’accord de Paris sur les changements climatiques, sur les organismes de placement collectif en valeurs mobilières et  sur l’exemption récoproque de l’obligation de visa court séjour pour les détenteurs des passeports diplomatiques ou de service, entre l’Italie et le Cameroun.  C’est dans ce sens que le président de l’Assemblée nationale, Cavaye Yeguié Djibril, s’adressant aux députés lors de la séance de clôture de la session, leur a demandé d’être des pédagogues et des acteurs s’illustrant par l’exemple.

Sans occulter les autres projets de loi examinés puis adoptés, il y a lieu d’insister particulièrement sur le code pénal. Le nouveau code pénal, qui vient d’être examiné et adopté  pour remplacer celui qui avait cours depuis une cinquantaine d’années, est présenté aussi bien par le gouvernement que par le parlement comme une œuvre de modernisation. S’agissant d’un texte qui touche à la vie , aux comportements quotidiens des citoyens en tant que justiciables, il a naturellement suscité un intérêt manifeste, des réactions parfois vives sur certains sujets comme l’immunité des ministres en fonction proposée dans la version initiale, ou encore des incompréhensions voire des controverses eu égard à certaines pesanteurs sociales ou des anachronismes par exemple sur l’adultère masculin. Voilà sans doute pourquoi le président du Sénat, Marcel Niat Njifenji, n’a pas manqué de relever que lors de leur examen, quelques textes- faisant particulièrement allusion à l’article 127  du code pénal qui prévoyait initialement des peines pour les magistrats ou officiers de police judiciaire en cas de poursuite, d’arrestation ou de procès d’un membre du gouvernement-« ont subi des améliorations pour tenir compte de certaines préoccupations pertinentes exprimées par nos compatriotes ».

Pour que chaque citoyen puisse connaître l’existence de ces textes et leur portée dans la vie quotidienne, particulièrement le code pénal, l’heure de la vulgarisation pour les parlementaires auprès des populations a sonné. Cette mission d’explication ne peut d’ailleurs se limiter aux parlementaires. Elle concerne les hommes et les femmes de droit et de loi, bien entendu aussi le gouvernement. La nécessité d’une véritable stratégie de communication en la matière s’impose.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière