Charles Ndongo, le directeur général et le directeur général adjoint Emmanuel Wongibé, installés vendredi par le Mincom, Issa Tchiroma Bakary.
Tout l’Office national de radiotélévision du Cameroun (CRTV) mobilisé pour accueillir son nouveau directeur général. Vendredi, le studio 1 du centre de production de Mballa II s’est avéré étroit pour contenir le personnel, les amis et camarades du nouveau directeur général de la CRTV, le journaliste principal hors échelle Charles Ndongo et ceux du directeur général adjoint Emmanuel Wongibé. Assis ou debout, tous ont à travers des cris, ovations et youyous déroulé un véritable tapis rouge au nouveau directeur général, un peu comme s’ils attendaient cette nomination depuis un bail. Côté gouvernement, la mobilisation a toute aussi été forte. A la suite du ministre de la Communication (Mincom), maître des cérémonies, il y avait les ministres de l’Enseignement supérieur, de l’Energie et de l’Eau, des Sports et le directeur adjoint du Cabinet civil de la présidence de la République, Joseph LE. Le directeur général adjoint de la Société de presse et d’Editions du Cameroun, Shey Peter Mabu était également de la partie.
Au cours de cette cérémonie agrémentée par l’orchestre maison, le Mincom a injecté l’utile. « Le gouvernement attend de vous un engagement et une efficacité productive dans l’exécution des prestations qui vous incombent au premier chef », leur a-t-il martelé. Le top management hérite aussi du défi de réhabilitations de la CRTV, de la mise en service des cinq chaînes thématique et au plan éditorial, le président du conseil d’administration a tout aussi été clair. « La CRTV est et demeure un organe de service public et qu’avant tout, elle doit servir l’intérêt de son unique propriétaire ».
A peine l’installation achevée, le nouveau Dg était devant son personnel. Dans un discours inaugural entrecoupé d’ovations, l’ancien directeur central de la CRTV-Télé a une fois de plus remercié le chef de l’Etat. Il a ainsi indiqué que « le président de la République ne l’a pas seulement sauvé de la retraite mais il m’a littéralement sauvé la vie. Le seul et vrai merci qu’attend de moi le chef de l’Etat, c’est le bon travail, rien que le bon travail ». Et pour y arriver le directeur général a appelé chaque employé à mouiller le maillot, à être acteur du changement. « Je n’ai ni prévention, ni préjugés envers personne. Je n’ai pas été nommé pour être le directeur général d’un clan, d’une génération, d’une région encore moins des amis. Je suis le directeur général de tout le personnel », a-t-il insisté, d’un ton ferme. A bon entendeur…
