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Dossier de la Rédaction

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Lydienne Yen Eyoum graciée

Par décret signé lundi, le chef de l’Etat a accordé une remise totale de la peine restant à purger  de l’avocate, condamnée par le Tcs en 2014, à 25 ans de prison, pour détournement.

C’est le dénouement dans l’affaire Me Lydienne Yen Eyoum. Condamnée en septembre 2014 à 25 ans de prison par le Tribunal criminel spécial (Tcs), l’avocate a été graciée par le chef de l’Etat. Par décret signé lundi, le président de la République, Paul Biya accorde  une remise totale de sa peine restant à purger.

Incarcérée depuis janvier 2010 à la prison centrale de Yaoundé, Me Lydienne Yen Eyoum avait été condamnée pour détournement de deniers publics. Affaire dans laquelle, elle avait pour co-accusés, l’ancien ministre de l’Economie et des Finances (Minefi) Polycarpe Abah Abah et l’ancien ministre délégué aux Finances en charge du Budget, Henri Engoulou, entre autres. Tout est parti d’un recouvrement des fonds de la liquidation de l’ex-Office national de commercialisation des produits de base (ONCPB), versés sur un compte de la SGBC. Me Eyoum avait été chargée de récupérer quelque 3,6 milliards de francs CFA, que la banque était supposée avoir bloqués, et les restituer à l’État. Grâce à l’action de Lydienne Yen Eyoum, l’établissement sera finalement sommé, par décision de justice, de transférer 2,155 milliards de francs CFA à l’État. C’est à partir de cette somme que l’avocate retiendra, 1,077 milliard à titre de « dépens » (frais de justice).

Après un long procès au Tribunal criminel spécial, Lydienne Eyoun avait été reconnue coupable de détournement de deniers publics.  Les juges indiquaient alors que « les accusés avaient préparé et mis en œuvre les actes qui ont conduit à la perpétration de l’infraction, en dissimulant à l’autorité, la relance du dossier relatif à l’affaire Etat du Cameroun contre la SGBC. Et que  si la profession d’avocat consiste, entre autres, à recevoir les paiements pour le compte des clients et en délivrer quittance, l’article 1er de la loi de 1990 portant organisation de cette profession, oblige l’avocat à ouvrir un compte spécial, intitulé compte-client dans lequel, le conseil doit conserver les sommes recouvrées au profit du client. Et de les lui reverser dans un délai d’un mois, excluant tout droit de rétention ».

 

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