Le projet de rajeunissement du palais des Congrès de Yaoundé d’une durée de 20 mois évolue malgré quelques obstacles.
Bientôt un an que le palais des Congrès de Yaoundé est en plein chantier de réhabilitation. Hier matin, un tour sur le site permet de constater que les travaux débutés en août 2015 se poursuivent. Une équipe de techniciens chinois de l’Anhui Construction Energeering Group CO, Ltd (entreprise chargée d’exécuter les travaux) est à pied d’œuvre au niveau du bâtiment principal. Ces derniers, procèdent au revêtement du marbre sur les poteaux, à l’aide d’appareils électriques. Ici, les prémices desdits travaux que doit subir la structure sont déjà perceptibles. Vus de l’extérieur, les murs ont fait une cure de jouvence. L’étanchéité du bâtiment est presque terminée. Les toilettes ont été refaites, ses portes remplacées. Au niveau de la direction générale, les plafonds ont été refaits. L’évolution physique est visible.
Les travaux de rajeunissement de cette structure, d’une durée de 20 mois sont réalisés à 50 % selon le directeur général du palais des Congrès de Yaoundé, Christophe Mien Zok. « Il aurait pu être plus élevé, le palais des Congrès abrite plusieurs institutions sur son site. A la faveur de l’inter session du Sénat, on a, à peu près trois ou quatre mois devant nous pour accélérer les travaux. Le Comité central du RDPC va partir d’un moment à l’autre et je crois que d’ici la fin de l’année, on aura nettement amélioré le taux de réalisation du chantier », rassure le DG. Pour ce qui est de la location des locaux, la structure ne peut plus organiser de manifestation depuis un an sur le bâtiment principal, ceci évidemment à cause de sa réhabilitation, à l’exception des sessions du Sénat qui continuent de se tenir. « Heureusement qu’on a ces installations héritées de Promote. Elles permettent de pallier à l’indisponibilité momentanée des espaces de la partie haute », ajoute Christophe Mien Zok.
Il espère que le nouveau président du Conseil d’administration de la structure apportera sa touche particulière avec une grande contribution en ce moment particulier où la structure est également engagée dans un autre chantier : celui de la réalisation du contrat-plan signé avec l’Etat qui met à sa disposition des crédits d’investissement d’environ cinq milliards de F sur trois ans.
