La Banque africaine de développement (BAD) vient de débloquer 22 milliards de F pour consolider et renforcer la qualité de la dépense publique.

Dans le cadre de la seconde phase du Programme d’appui aux réformes des finances publiques (PARFIP-II), le conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) vient d’accorder au gouvernement tchadien une enveloppe de 44,2 millions de dollars, soit plus de 22 milliards de F. Cet appui est réparti comme suit 16,85 millions de dollars d’un don du Fonds africain de développement (FAD), d’un prêt du FAD de l’ordre de 6,1 millions de dollars et d’un don de Facilité d’appui à la transition (FAT) de 21,3 millions de dollars.

Ces financements ont pour objectif  d’appuyer le gouvernement tchadien dans la consolidation et le renforcement de la qualité de la dépense publique. Ils ambitionnent également de créer des conditions favorables à la diversification des sources de croissance dans le but de stimuler une croissance inclusive. L’appui au renforcement de la qualité de la dépense publique et l’appui à la diversification de l’économie sont les deux composantes opérationnelles contenues dans le PARFIP-II. Ce programme devra également fournir l’assistance financière dont le Tchad a besoin pour faire face au double déficit budgétaire et externe causé par la chute drastique du cours mondial du pétrole et l’insécurité régionale.