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Dossier de la Rédaction

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La police parée à Ngaoundéré

Du matériel roulant vient d’être réceptionné mardi dernier pour un maillage plus serré lors des patrouilles.

Deux pick-up dont l’un pour la ville de Bankim, dans le département du Mayo-Banyo, l’autre pour le commissariat central n°1 de Ngaoundéré. Une berline flambant neuve également, destinée à l’hôpital-police. Dix vélos affectés à la « circulation ». Lors d’une cérémonie brève de remise de ce matériel roulant que présidait mardi dernier Kildadi Taguiéké Boukar, gouverneur de la région de l’Adamaoua, a été prescrite que ces engins « contribuent efficacement à mettre en insécurité tous brigands ».

Autrement dit « ces malfaiteurs doivent changer de métier, s’ils veulent vivre en liberté, comme tout citoyen » a-t-il ajouté. La cérémonie achevée, une autre s’est ouverte à huis clos. Le commissaire divisionnaire Jacques Mem, délégué régional de la Sûreté nationale de l’Adamaoua ainsi que les chefs d’unités ont revisité leurs méthodes de travail. A l’issue de celle-ci, le délégué régional de la sûreté nationale de l’Adamaoua s’est voulu ferme.

«Le chef de l’Etat vient par l’entremise du DGSN de renforcer nos capacités d’opération. Nous lui en sommes gré. Grâce à ce matériel, un nouveau redéploiement a été effectué au niveau des tâches, de la dynamique et de la diligence», a-t-il indiqué. «La période de grandes vacances, c’est aussi celle du grand banditisme. Celles des fêtes comme ce sera bientôt le cas avec l’Aïd el Fitr, la fête de ramadan, nous convie à des efforts particulières» a relevé le commissaire Ayissi Mbarga Aristide du commissariat spécial de chemins de fer de Ngaoundéré.

A cela, il faut ajouter que les comités de vigilance mis à contribution par l’entremise des chefferies traditionnelles devront aussi jouer leur partition. « Afin de traquer toutes les poches d’insécurité dans nos quartiers, la police a toujours su compter sur les citoyens à l’esprit civique irréprochable », termine Laurent Lekobou, à la tête du commissariat central n°1 de la ville de Ngaoundéré, récipiendaire d’un véhicule de patrouille. A en croire tous les chefs d’unités à l’issue de leur conclave, aucune niche d’insécurité ne sera épargnée.

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