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Dossier de la Rédaction

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Grace présidentielle pour Lydienne Eyoum

Le président Paul Biya est le seul juge de l’opportunité et n’agit jamais sous une quelconque pression

Par décret N° 02016/302 du 4 juillet 2016, le Chef de l'Etat a accordé une remise totale de peine restant à purger à l'avocate Yen Eyoum Lydienne Annette épouse Loyse. Mais, S.E. Paul BIYA, respectueux de la loi a d'abord laissé la justice faire son travail avant de décider en dernier ressort.

Lydienne Eyoum était Camerounaise au moment de son forfait mais elle est subitement devenue Française, personne n'est dupe. Lydienne Eyoum aurait pu éviter la prison. Les plénipotentiaires du Ministère de la Justice avaient proposé à l'avocate camerounaise "française" de rembourser le montant du préjudice. Une démarche qui avait l'avantage de mettre fin à la poursuite judicaire et surtout l'abandon des charges contre la prévenue. Mais, pendant l'information judiciaire, Lydienne Eyoum a opposé une fin de non-recevoir à cette demande de négociation, pourtant prévue par les textes en vigueur. La suite est connue.

Les magistrats ont dit le droit, rien que le droit; et il faut le dire, les magistrats en la condamnant à 25 ans de prison pour un détournement de près d'un milliard de francs CFA (1.5 million d'euros) ont été jugés trop cléments selon une certaine opinion car elle aurait dû écoper d'une peine d'emprisonnement à vie comme ce fut le cas de certains condamnés qui n'ont eu qu'à distraire à peine la moitié du montant détourné par Lydienne Eyoum.

En tout état de cause, les lobbyings de sorcelleries et les pressions internationales entrepris par certains au début de ce procès n'auraient servi à rien. Les magistrats camerounais connus pour leur témérité ne se laissent jamais impressionner par les multiples appels à la libération fortement médiatisés alors que l'examen des dossiers de certains prévenus est encore au stade embryonnaire.

Au Cameroun, la justice suit un processus bien connu et à chaque étape, le prévenu a la possibilité de se défendre et se tirer d'affaires. On a vu des cas où les rapports du Contrôle Supérieur de l'Etat imputaient des détournements des milliards à l'encontre de certains gestionnaires; mais pendant l'information judiciaire, le magistrat instructeur a annulé presque tous les montants indûment imputés à ces prévenus, faute de preuve. A la fm de l'information judiciaire, ces prévenus ont logiquement bénéficié du non-lieu synonyme de libération immédiate.

Au Cameroun, les magistrats instruisent chaque dossier à charge et à décharge surtout en fonction des éléments de culpabilité présentés par les Officiers de Police Judiciaire lors des enquêtes préliminaires. C'est cela qui fait la force du système judiciaire camerounais. Il y a même le "cross examination" pendant le jugement qui impose aux magistrats du siège d'examiner encore et à plusieurs reprises les éléments à charge qui sont présentés contre chaque prévenu. Ces mesures visent à éviter les erreurs judiciaires et surtout permettre à certains cas dont les preuves de culpabilité ne sont pas avérées d'être libérés au bénéfice du doute.

Le système judiciaire camerounais est solide et transparent. Pour être condamné dans un dossier, le juge se doit de réunir les preuves irréfutables et incontestables (au-delà du doute raisonnable) (Beyond raisonnable doubt). Ainsi donc, en âme et conscience, le juge souverain dans son tribunal prononce la sentence conforme aux ingrédients versés dans chaque dossier soit pour condamner pour fautes avérées soit pour libérer pour insuffisance de preuves.

Il est donc étonnant de constater que certains prévaricateurs sollicitent souvent le soutien diplomatique de même médiatique internationaux pour se faire libérer, ce qui donne l'impression qu'ils ont été condamnés pour d'autres motifs autres que pénal. Que non!! Soyons sérieux, le Président de la République préside le Conseil Supérieur de la Magistrature mais n'intervient pas dans les affaires judiciaires qui n'ont pas été portées à sa connaissance par les voies légales.

Pour confirmer l'indépendance de notre système judiciaire, il y a lieu de relever que Monsieur ABAH ABAH Polycarpe, ancien Ministre des Finances qui avait été inculpé dans ce dossier avait été libéré alors que Lydienne Eyoum a écopé d'une peine d'emprisonnement ferme. Les magistrats ont estimé que Monsieur ABAH ABAH condamné dans le cadre des autres affaires n'avait posé aucun acte répréhensible pour justifier une condamnation.

Lydienne Eyoum n'a donc pas été condamnée pour rien. Son forfait est avéré et irréfutable. La grâce Présidentielle était alors la seule issue possible pour elle.

Après le tribunal d'instance, on peut faire appel à la Cour d'Appel, et si le verdict de la Cour d'appel n'est pas jugé satisfaisant par les condamnés, ils peuvent saisir la Cour Suprême qui statue en dernier ressort. Ce n'est qu'après le verdict de la Cour Suprême que les condamnés peuvent saisir le Chef de l'Etat pour une demande de grâce présidentielle. Le Chef de l'Etat dispose d'une division chargée des Affaires Juridiques qui examine tous les dossiers portés à son attention.

Ce n'est donc pas du jour au lendemain qu'il faut espérer avoir une suite pour ce type de dossier car il faut prendre le temps nécessaire pour motiver suffisamment chaque demande de grâce présidentielle.

C'est donc en vertu des pouvoirs discrétionnaires que lui confère la Constitution que le Chef de l'Etat, seul juge de l'opportunité décide dans un sens ou dans l'autre.

Tout homme de bon sens devrait le savoir et surtout éviter de parler de pression nationale ou internationale pour tel ou tel cas. Le Président Paul BIYA n'a jamais agi sous pression et n'agira jamais sous pression pour une quelconque situation.

Vous connaissez cette célèbre phrase historique du Chef de l'Etat en 1992 ; «la Conférence Nationale est sans objet. Je l'ai dit et je le répète la conférence Nationale est sans objet ». A cette époque, tous les pays occidentaux, l'Union Européenne et les bailleurs de fonds avaient exercé de fortes pressions sur les Chefs d'Etat Africains d'organiser cette Conférence Nationale qui selon eux était la seule voie crédible d'opérer une transition entre le parti unique et le multipartisme. On connaît la situation chaotique qu'ont connue au moins huit des dix pays qui ont organisé ces assises qui n'avaient aucun fondement juridique. Les événements, par la suite, ont clairement donné raison à S.E Paul Biya qui opposa une fin de non-recevoir à cette demande nonobstant les actes de vandalisme et les mots d'ordre irresponsables planifiés par une certaine opposition.

Dans sa pondération légendaire, le Chef de l'Etat scrute chaque dossier scrupuleusement. Le Chef de l'Etat décide pour l'intérêt général et pour le bien-être de tous. Il est le père de la démocratie apaisée gage d'un Cameroun stable, uni, paisible, prospère, libre, respecté et convoité.

 

Le Chef de l'Etat est un légaliste hors pair. Il ne pose que des actes légaux et conséquents.

La grâce présidentielle ou la remise totale de la peine restant à purger de Madame Lydienne Eyoum décidée en toute souveraineté par le Président Paul BIYA découle d'un processus qui crédibilise davantage le système judiciaire camerounais. Aucune pression soit disant internationale ou médiatique n'aura contribué à cette grâce présidentielle.

Lors de la dernière visite de François HOLLANDE au Cameroun, un journaliste d'une chaîne française avait posé la question de la situation de Lydienne Eyoum au Chef de l'Etat. Dans sa réponse sans ambages, le Président Paul BIYA a clairement dit que l'avocate avait fait un recouvrement pour le compte de l'Etat et avait prélevé contre les usages habituels plus d'un milliard de Fcfa à titre d'honoraires alors qu'elle avait été déjà payée. Il est clair qu'il s'agit là d'un détournement de deniers publics. En tout cas, le Chef de l'Etat avait dit que la justice suit son cours normal et il ne pouvait se prononcer que lorsque le dossier sera porté à son attention.

Il est donc évident que la seule présence du Président François HOLLANDE au Cameroun lors d'une visite d'Etat n'était pas suffisante pour libérer Lydienne Eyoum. Le Cameroun est un Etat de droit et un Etat de bon droit. Les remises de peines accordées hier à Thierry Atangana et Edjoa Titus et aujourd'hui à Lydienne Eyoum sont autant de preuves que le Cameroun dispose d'institutions républicaines solides qui fonctionnent normalement. En plus, le Président Paul BIYA vient encore de prouver qu'il est le Chef de l'Etat, au-dessus de toute mêlée partisane, seul juge de l'opportunité et arbitre impartial des affaires républicaines.

Avec S.E Paul BIYA, la précipitation n'a pas de place. L'enrichissement illicite non plus. La course de vitesse mène au pays de si je savais tandis que la course de fond permet de consolider les acquis de la nation en commençant par la paix, la stabilité et l'Unité nationale. Le Chef de l'Etat a inauguré le Renouveau sous le binôme « Rigueur et Moralisation », les valeurs républicaines qui sont plus que jamais d'actualité. Les égarés de la République doivent revenir dans la République et j'ose espérer que Madame Lydienne Eyoum aura l'humilité de dire au moins merci au Chef de l'Etat connu pour sa magnanimité légendaire. L'humilité est une grande qualité, ce n'est jamais un défaut. Rappelons nous toujours des 10 lépreux guéris par Jésus-Christ et de la question du Seigneur à l'unique qui est revenu lui dire merci.

Sous la gouvernance éclairée du Président Paul BIYA, le Cameroun est et demeurera un grand pays libre et démocratique.

 

 

ATANGA NJI Paul

Ministre chargé de Mission P.R.C.

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